Annoncé dans un premier temps sur Android, Fire Emblem: Heroes sortira finalement bien sur iOS le 2 février prochain. Comme ses prédécesseurs sur consoles traditionnelles, il s’agira d’un tactical RPG, cependant cette fois-ci, les guerriers s’affronteront sur un petit champ de bataille quadrillé de 8 cases sur 6. Le jeu sera une sorte de pot-pourri des précédents épisodes et mettra en scène des magiciens, capables d’invoquer les héros des précédents jeux. Soyez prêts à croiser Marth, Roy, Lyn, Tiki, Chrom, Lucina, Daraen, Camilla, Xander, Takumi entre autres personnages plus ou moins connus.
Le bon vieux système d’affinités d’armes et d’éléments sera toujours d’actualité, toutefois, vos personnages ne mourront pas s’ils sont défaits, contrairement aux anciens jeux où ils disparaissaient définitivement. Pour agrandir votre armée, vous devrez utiliser des orbes pour jouer à une petite loterie. Vous pouvez choisir les attributs (arme, élément…) que vous souhaitez pour avoir malgré tout une certaine diversité dans votre armée, mais vous ne choisirez ni l’unité, ni sa rareté. Bon point, plus vous invoquez d’affilée une même sélection d’attributs et moins cela vous coûtera en orbes. Il sera aussi possible de faire monter en expérience et en rareté les unités obtenues grâce à des matériaux trouvés en combat.
Les orbes d’invocations peuvent s’obtenir en jeu, mais aussi, évidemment, en dépensant de l’argent. Une mécanique très classique pour un free to play.
Un modèle économique façon « loterie » extrêmement populaire au Japon
Ce Fire Emblem se rapproche ainsi d’un modèle économique comme on pourrait le trouver dans un Terra Battle, avec une loterie que d’aucuns appellent « gasha ». Ce nom fait référence aux gashapon que l’on trouve dans certaines boutiques japonaises. Dans un distributeur ou dans des petites boîtes sur les étals, le client achète un objet inconnu dont il sait qu’il fera partie d’une sélection sans réellement savoir sur lequel il va tomber. Dans certains cas, le malchanceux se sentira obligé de racheter et racheter encore jusqu’à tomber sur l’objet désiré.
Ici, il n’est pas précisé s’il est possible de tirer des doubles et ce qu’il se passe si cela arrive. En tout cas, ce système de microtransations qui joue sur des mécanismes psychologiques puissants a déjà démontré son efficacité au Japon, où certaines personnes se sont retrouvées à dépenser l’équivalent de milliers d’euros pour obtenir un personnage rare. Il s’agit des fameuses « baleines », ces grands dépensiers essentiels au modèle économique free to play. Certains cas ont été si extrêmes que certains joueurs ont réclamé aux autorités japonaises plus de régulation sur le sujet.
Pour être tout à fait honnête, il est possible que ce Fire Emblem: Heroes ne soit pas aussi vicieux. Même si le joueur ne tombe pas sur la qualité désirée d’un personnage, il semble qu’il sera toujours possible de l’entraîner pour l’obtenir malgré tout. Les tarifs dégressifs sur les invocations successives est également un geste sympathique, même s’il incite à dépenser toujours plus.
On verra sur pièce dans quelques jours. Fire Emblem: Heroes est prévu sur iOS et Android le 2 février prochain.
Et si vous souhaitez vous confronter à un Fire Emblem plus classique, n’hesitez pas à lire notre test de Fire Emblem: Fates.
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