Son arrestation n’est pas nécessaire à la poursuite de l’enquête, tel en a décidé le tribunal de Séoul. En début de semaine, le procureur en charge de l’enquête demandait l’arrestation et la mise en détention de Lee Jae-yong (alias Jay Y. Lee), fils du président de Samsung et dirigeant de fait depuis 2014 et la mise en retrait de son père pour raisons de santé. La justice a refusé d’émettre le mandat d’arrêt requis.
« Nous apprécions le fait que cette affaire puisse désormais être jugée sur le fond sans la nécessité d’une détention », s’est réjoui le groupe dans un communiqué.
Toujours soupçonné mais pas arrêté
Toutefois, l’enquête n’est pas abandonnée pour autant, Lee Jae-yong reste soupçonné de corruption dans une affaire qui secoue la Corée du Sud depuis plusieurs mois et a conduit à la destitution de sa présidente Park Geun-hye.
Monsieur Lee est ainsi soupçonné d’avoir approuvé le versement de 36 millions de dollars (34,2 millions d’euros) à Choi Soon-Sil, amie et confidente de l’ombre de la présidente, afin de s’attirer les faveurs du gouvernement. En échange, ce dernier aurait soutenu Samsung dans un projet de fusion potentiellement litigieux entre deux entités du groupe (Cheil Industries et C&T) en 2015. Une fusion à même de conforté le poids de la famille Lee au sein de Samsung Electronics face à un fonds d’investissement américain.
Par ailleurs, d’autres dirigeants de Samsung sont dans le collimateur des enquêteurs : le vice-président du groupe Samsung Choi Gee-sung est suspecté de corruption, et deux autres responsables, l’adjoint de Choi, Chang Choong-ki, et Park Sang-jin, dirigeant de Samsung Electronics, font également l’objet d’une enquête.
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