Le plan de restructuration annoncé par Seagate commence à se mettre en place, et les salariés en font durement les frais. L’entreprise vient de confirmer la fermeture de son usine de production située à Suzhou, en Chine. Elle avait été récupérée par la firme en 2006 lors du rachat de son concurrent Maxtor pour 1,9 milliard de dollars.
Des licenciements à la pelle
Ce sont donc 2127 salariés qui vont perdre leur travail. La firme espère ainsi réaliser des économies de l’ordre de 20 millions de dollars par an.
Mais ce n’est pas tout. Le plan de licenciement annoncé l’été dernier devrait être plus important que prévu. Alors qu’il ne concernait que 1600 postes principalement situés aux Etats-Unis, il sera étendu à 8100 salariés dans le monde entier.
Un marché fragilisée
Le marché du disque dur souffre de plusieurs maux. Il est directement affecté par la mauvaise santé du marché PC, qui baisse d’année en année, mais aussi par la démocratisation massive de la technologie SSD.
Alors que Western Digital a récemment acheté Sandisk, Seagate a pris un retard considérable de ce côté-là. Les différences entre ces deux systèmes de stockage sont très importantes, et l’expertise n’est pas la même. Seagate a ainsi raté un virage qui pourrait lui causer bien des soucis.
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difficile de faire des économies en virant des gens que l’on paie une misère… il faut en virer beaucoup
dur…
ils nous ont fait une Kodak 🙂
en même temps mettre des hdd (même 1,8in) dans un smartphone ou une tablette c’est compliqué.
ça fait plus de 10 ans que tous les experts en stockage prédisent la mort du hdd via d’autres technologies tel les ssd ou encore à venir, fallait réagir avant.
Actuellement la course à la taille (de stockage et physique) et à la vitesse est gagné par les ssd alors ce n’est qu’un l’effet naturel, tu t’adaptes ou tu meurs.
Le souci c’est que seagate dans sa clairvoyance va mettre un paquet de monde au chômage, mais ce n’est pas la faute des acheteurs, ni des salariés mais bien celle des dirigeants de seagate, qui eux auront un beau pactole à la sortie quoi qu’il arrive.
Eh oui, primes de bienvenue, stock-options, primes de départ, retraites chapeau, on comprend qu’ils aient besoin de faire des économies.