[Récap] Nintendo Switch : voici tout ce que l’on sait de ses caractéristiques techniques

De la Switch, on sait désormais presque tout de son tarif, de ses premiers jeux et ses fonctionnalités. Mais quels sont les composants qu’a choisis Nintendo pour la faire tourner ? Voici ce que l’on sait actuellement.

Nintendo n’a pratiquement pas communiqué sur les caractéristiques techniques officielles de la Switch

Le site officiel de la Switch n’aborde pratiquement jamais l’aspect hardware de la Switch. Il se concentre surtout sur la connectique et sur l’écran. Ce qui est désormais certain, c’est que la Switch dispose d’un écran de 6,2 pouces en HD (1280 × 720 pixels). Cet écran sera de type capacitif (et non plus résistif, comme sur la Wii U), une technologie que l’on retrouve depuis belle lurette sur la plupart des tablettes Android. On ne sait quel type d’écran a choisi Nintendo, mais tout laisse penser qu’il s’agit d’une dalle IPS LCD. En revanche, quand la console sera sur son socle, elle sera bien capable d’afficher les jeux en Full HD.

Et sous le capot alors ? Pour l’instant, Nintendo n’a rien dit du hardware de sa console. Les dernières rumeurs en date parlent toutefois d’un SoC Tegra X1 (bridé) et de 4 Go de RAM. Nintendo a toutefois communiqué sur l’espace de stockage : la Switch sera équipée d’une mémoire interne de 32 Go que l’on pourra étendre à l’aide d’une carte micro-SD. Nous avons posé la question de la fiche technique à des représentants de Nintendo, lors de la présentation française, mais Nintendo refuse de communiquer dessus. Soit.

Une autonomie mystérieuse

La batterie est également l’une des plus importantes inconnues de la console. Nintendo n’a pas donné sa capacité, mais se contente de donner des estimations de temps de jeu. Officiellement, en mode portable, elle est capable de tenir « entre 2 heures et demie et 6 heures et demie ». Dans un communiqué de presse, Nintendo a toutefois précisé qu’il serait possible de jouer à Zelda: Breath of the Wild durant trois heures avec une console chargée entièrement.

De l’USB Type-C, du HDMI, mais pas de port Ethernet en vue

La bonne nouvelle, c’est que la Switch disposera d’un port USB Type-C et qu’elle sera bien rechargée par ce port. Une décision maligne de la part de Nintendo, puisque cela signifie que l’on pourra brancher une batterie externe pour continuer à jouer à la console en déplacement. Dernière bonne nouvelle, Nintendo a annoncé que la console serait bien vendue avec un chargeur. Ce n’était plus le cas depuis la 3DS.

Le socle, quant à lui, n’est effectivement qu’un simple dock. Il ne comporte aucune puce ou hardware qui accélérerait la Switch. Il s’agit d’une base qui servira avant tout à poser la console, à la recharger et à la brancher à sa télévision. Il comporte trois ports USB Type-A 2.0 (pour recharger les manettes, ou brancher des accessoires, certainement), un port HDMI pour connecter la console à la télévision et un port AC pour l’alimentation.

Des manettes plus sophistiquées qu’il n’y paraît…

Les Joy-Cons, en revanche ont été beaucoup mis en avant par Nintendo. Il s’agit de deux petites manettes possédant chacune un stick analogique, cinq boutons, une gâchette et un bouton plus pour l’une et un bouton moins pour l’autre. Ces deux Joy-Cons peuvent être assemblées pour faire une seule manette ou être séparées pour faire deux petites manettes et jouer à deux sur la console. On notera également l’apparition d’un bouton « Capture », qui permet soit de faire une capture d’écran, soit d’enregistrer une vidéo.

Nintendo est toutefois allé encore plus loin en les bardant de capteurs divers. Chacun des Joy-Con contient ainsi des gyroscopes et des accéléromètres de façon à pouvoir servir de Wiimote capable de détecter les mouvements de l’utilisateur. Vous avez dit rétrocompatibilité des jeux Wii ? Rien n’est officiel pour l’instant.

Le Joy-Con de droite et de gauche auront également des fonctionnalités propres. La manette de droite contiendra ainsi une puce NFC capable de détecter les Amiibo. Il contiendra également une « caméra infrarouge » (IR Motion Camera) qui sera capable de détecter certains gestes basiques de la main. Nintendo a montré qu’elle était capable de détecter les signes pierre, feuille ou ciseau.

Le Joy-Con de gauche contiendra, lui un « vibreur HD » (HD rumble). Il s’agit d’une fonctionnalité de vibration très précise qui pourrait faire ressentir à l’utilisateur des sensations très particulières. Dans sa démo, Nintendo affirmait ainsi que l’on serait capable de ressentir le nombre de glaçons dans verre juste avec ces vibrations. On attendra les premières impressions de notre brave Kocobé pour le vérifier.

Pour finir, Nintendo a précisé que la Switch sera vendues avec les éléments suivants : la Switch, la station d’accueil, une paire de Joy-Con ainsi que leurs dragonnes, un support de recharge des Joy-Cons, un câble HDMI, un câble secteur et un chargeur.

… Mais aussi très chères

Ces deux manettes technologiques auront toutefois un prix : comptez 80 euros pour un jeu de deux Joy-Con et 30 euros supplémentaires pour le support qui permet de les recharger. Une manette Switch Pro controller est également prévue, au prix de 70 euros. Des accessoires qu’il faudra rajouter aux 330 euros que coûtera la console lors de sa sortie, le 3 mars prochain.