Mensonges. Pour Edward Jay Epstein, le journaliste d’investigation qui a enquêté pendant trois ans sur Edward Snowden, son récit n’est que mensonges et dissimulations.
Et plus encore, « de tous les mensonges qu’Edward Snowden a raconté depuis son vol massif des secrets de la NSA et son voyage en Russie via Hong Kong en 2013, aucun n’est plus provoquant que la prétention selon laquelle il n’a jamais eu l’intention de s’engager dans l’espionnage, et n’était qu’un ‘lanceur d’alerte’ souhaitant exposer la collecte massive d’informations par la NSA », tance Epstein dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal intitulée : La fable d’Edward Snowden.
Une enquête à charge
Dans son livre à paraître ce mois-ci aux Editions Knopf, How America Lost Its Secrets: Edward Snowden, the Man and the Theft, et dont il livre un résumé dans le quotidien américain, Edward Jay Epstein remet totalement en cause la version donnée par Edward Snowden et les deux journalistes auxquels il a confié les documents subtilisés, la documentariste Laura Poitras et Gleen Greenwald, qui travaillait alors pour le quotidien britannique The Guardian.
Depuis sa fuite d’Hawaï où il travaillait comme analyste au sein de la société Booz Allen Hamilton pour le compte de la NSA et de la CIA, Edward Snowden n’aurait fait que dissimuler sa véritable mission.
1- Snowden avait l’intention de voler des documents militaires
Pour Epstein, le récit dépeint par Snowden, le film d’Oliver Stone sorti en novembre (notre critique) selon lequel le jeune homme s’est improvisé lanceur d’alerte à mesure qu’il découvrait les pratiques de surveillance de la NSA est fallacieux.
Pour lui, Snowden s’est intentionnellement fait engager chez Booz Allen Hamilton pour dérober des documents militaires ultra-sensibles. Il en veut pour preuve la quantité (1,5 million de documents) et la qualité des documents subtilisés à la NSA ainsi qu’une obscure interview donnée par Snowden à un journal Hong kongais en juin 2013.
Verizon et Prism, les premières révélations préfigurant le scandale, ne seraient que l’arbre qui cache la forêt. des révélations pour donner le gage de sa bonne foi aux journalistes en prétendant dénoncer la surveillance des communications électroniques des Américains et des citoyens du monde entier afin de masquer ses réelles intentions : l’interception de documents sensibles que la Russie et d’autres nations étrangères ont tenté de subtilisé « sans grand succès » depuis la création de la NSA en 1952, comme l’estiment les militaires qui ont enquêté sur la fuite à la demande du Pentagone.
Il aurait ainsi compromis « des secrets qui protègent les troupes américaines à l’étranger » et des secrets qui assurent la défense des États-Unis contre le terrorisme et les États ennemis, selon les conclusions d’un rapport déclassifié le 22 décembre dernier par la Commission du Renseignement de la Chambre des représentants.
Mais ce n’est pas tout.
2- Snowden accueilli et protégé par la Russie
Pour ceux qui considèrent Snowden comme un traitre, son choix de destination est très révélateur. Pourtant, Edward Snowden a toujours expliqué qu’il était en partance pour l’Amérique Latine quand le gouvernement américain a révoqué son passeport, l’obligeant à s’arrêter en Russie où il a finalement obtenu l’asile politique après trois semaines d’errance à l’aéroport de Moscou.
Il a aussi assuré qu’il n’avait conservé aucun des documents transmis aux journalistes. Que nenni pour Epsein. Non seulement le gouvernement américain aurait révoqué son passeport alors qu’il se trouvait toujours à Hong Kong, mais Snowden a reçu la « protection du gouvernement russe » et a utilisé les documents encore en sa possession comme monnaie d’échange.
Sans visa valide, Snowden a nécessairement bénéficié de la complicité de la compagnie aérienne Aeroflot à bord de laquelle il se trouvait au moment de sa fuite. Une compagnie qui serait « contrôlée » par la Russie.
Mieux encore, son exfiltration aurait été commanditée par Moscou avec l’accord de Poutine, après que Snowden a rencontré des responsables russes à Hong Kong, comme l’a admis le président russe lors d’une conférence de presse en septembre 2013. Une équipe de sécurité aurait alors été chargée de récupérer l’ex analyste à sa sortie de l’avion.
Wikileaks, que l’on soupçonne de liens étroits avec Moscou depuis la publication des messages piratés du Parti démocrate au cours de la campagne présidentielle américaine, aurait tenté de brouiller les pistes en achetant plusieurs billets d’avion. Sarah Harrison, l’avocate de Wikileaks, aurait été dépêchée sur place par Assange pour payer les dépenses de Snwoden et l’escorter jusqu’à Moscou.
3- Snowden s’est servi des documents de la NSA comme monnaie d’échange
Epstein prétend enfin que Snowden n’a pas détruit les documents en sa possession après les avoir donnés aux journalistes. D’ailleurs, il ne leur en aurait donné qu’un « certain » nombre selon Anatoly Kucherena, l’avocat russe de Snowden, également soupçonné de lien étroit avec le Kremlin. Et les services secrets russes ne seraient pas restés en reste, le vice-président du comité de défense et de sécurité de la Douma (le parlement russe) a assuré même que « Snowden a partagé des informations. C’est ce que font les services de sécurité ». Tentative de déstabilisation des États-Unis ou pure honnêteté, qui sait ?
Quoi qu’il en soit, cela expliquerait pourquoi d’autres révélations ont fuité après l’arrivée de Snowden à Moscou, comme l’écoute du portable de la chancelière allemande par la NSA.
Snowden, en intelligence avec la Russie ?
Epstein est certain que Snowden continue d’avoir des contacts avec le renseignement russe. Une pratique de « débriefing » classique selon le journaliste pour qui « source d’espionnage » est une « description de poste » qui convient bien à Snowden, quand le terme « lanceur d’alerte » parait bien glavaudé.
Une tribune à charge qui accrédite au moins la thèse du Congrès américain qualifiant Edward Snowden de « mythomane » toujours à la solde du renseignement russe. Deux théories réfutées par le principal concerné :
After three years of investigation and millions of dollars, they can present no evidence of harmful intent, foreign influence, or harm. Wow.
— Edward Snowden (@Snowden) 22 décembre 2016
« Après trois ans d’enquête et des millions de dollars, ils ne peuvent présenter aucune preuve de mauvaise intention, d’influence étrangère, ou de préjudice. Waouh ».
Dans un autre tweet, Snowden n’hésite pas à répondre à Epstein en expliquant que Barton Gellman, deux fois primé du prix Pulitzer, la plus haute distinction journalistique US, et spécialiste de la surveillance, a vigoureusement et définitivement détruit sa théorie conspirationniste dans plusieurs tweets (29 au total).
1/ I’m writing a book on Snowden and surveillance that looks closely at all sides. I’m not immune from error but I care about evidence.
— Barton Gellman (@bartongellman) 1 janvier 2017
Alors, héros, traître et/ou espion ? Quoiqu’il en soit, cette enquête tombe à un moment opportun : la chambre des Représentant vient de déclassifier son rapport qualifiant Snowden de mythomane en intelligence avec l’ennemi, quelque mois à peine après la campagne demandant le pardon d’Obama pour l’ancien analyste et quelque jours seulement après les sanctions américaines contre la Russie dans le cadre du piratage de l’élection américaine.
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Totalement stupide.
Si Edward Snowden était à la solde des Russes, il aurait fait profil bas et il aurait continué à transmettre des informations aux Russes pendant encore 20 ans.
Un ‘espion’ qui se dévoile lui-même au grand jour, c’est stupide. Et vu que Snowden n’est pas stupide, cela prouve qu’il n’était pas un espion.
Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour vendre son livre…
Que connaissez-vous des méthodes modernes des services de renseignements, qu’ils soient Russe, Chinois ou Américain.
Quelle infamie !… Ces gens-là tueraient ( après tortures … ) père et mère pour faire taire les futurs lanceurs d’alerte comme Snowden et éviter ainsi de nouveaux ennuis à ” ceux pour qui le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont des pistolets chargés et ceux qui creusent … toi, tu creuses !…” ( “Le Bon, la Brute, le Truand” de Sergio Leone ).
Avant la guerre de 40 un Allemand des services de renseignements travaillait pour Staline (Richard Sorge) et ce qui allait être le KGB, c’est lui qui avait prévenu Staline.
Alors qu’il avait donné à Staline la date de l’invasion Allemande.
Il fut arrêté par les Japonais qui voulurent l’échanger, mais Staline refusa et il fut fusillé à la fin de la guerre.
un gars qui s’engage dans les renseignements et qui pique des infos cruciales vous trouvez ça normale ILLUMINATI .
Il est stupide quoique vous disiez car si ça partait d’une bonne intention il était crédule .
Genre on travaille dans la défense et on s’étonne comme un benêt d’avoir fait une bêtise monstrueuse .
Il n’ a jamais lu Phillip K.DICK , son histoire sa biographie , ses mésaventures avec le gouvernement américains ? Si c’est le cas c’est louche pour un geek .
Il ne connait même pas l’histoire de son propre pays et ses pratiques .
Il doit être protégé par les russes parce que depuis le temps , l’oncle sam aurait trouvé le moyen de lui faire un coup style “parapluie bulgare ” , là où il est .
Bizarre ça n’empêche depuis tout se temps il est encore en vie alors que d’autres espions pour moins que ça seraient mort .
il serait pas le premier a avoir cru la plaquette de présentation de son école ou de son entreprise … il se doutait sans doute qu’il se passait sans doute des trucs pas super clean niveau renseignement … il a simplement du se rendre compte qu’il était même pas les gentils de l’histoire.
Agent double ou pas, les faits qu’il a révélés sont bien réels eux, il ne faut pas l’oublier.
Ce qui est aussi exact, c’est que Wikileaks a toujours été la prose anti-occidentale en Europe téléguidé par Moscou, pour qui tout fait du tort aux pays occidentaux est du bonus pour la Russie.
– À Alep, la Russie a tué par bombardement des centaines de civils qui n’était ni pour, ni contre Bachard Al-Assad et pour justifier cela Wikileaks à montré les erreurs des Américain en Irak et à Raqqa, voilà comment une saloperie est justifiée par Moscou via RT, Spoutnik et Wikileaks.
– Qui a été montré du doigt, par les panamas papers transmis à Wikileaks des Occidentaux, expurgé de tout documents dangereux par Wikileaks avant de les donner aux journalistes, alors que les milliardaires Russes et Chinois étaient exemptés de toutes corruptions ou placement financiers illicite pour les lois de leur pays.
Et les US sont à la solde des Sionistes, qui sont eux-même à la solde de Satan qui lui-même n’est qu’un vil E.T qui veut exterminer l’humanité, qui elle-même n’a pas besoin de tout ça tant sa folie est tellement incommensurable qu’elle finira par en périr toute seule…
Et oui les satanistes via la haute Franc Maçonnerie possède le monde et ses habitants mais combien en sont réellement conscient
DARTY PAPA?
“Totalement stupide”
“Quelle infamie”
‘Tain les p’tits bébés sont vexés de voir que leur héroïne n’est qu’une soubrette des soviets. Allez lui jeter vos culottes les groupies et laissez réfléchir les adultes.
Donc on croit l’avis d’un journaliste non spécialisé qui a un livre à vendre par opposition aux divers déclaration des spécialistes du renseignements américains qui eux n’ont pas d’intéret à faire du sensationnel et on réfuté la thèse – Oh le beau spécimen que nous avons là “un constipède stupidus” malheureusement pas si rare aujourd’hui.
Ouin ! Ouin ! Bébé.
Sinon tu commences par lire son livre avant de le juger. Tu noteras que n’ayant pas la moindre intention de le lire et m’en foutant complètement je me suis gardé d’en juger l’auteur. Donc si tu préfères croire l’opinion de tes “spécialistes” sans même lire ses arguments ou les annexes lui ayant servi dans son enquête, je suis bien heureux que tu me trouves stupide.
Je ne peux pas lire l’article d’origine du wall Street Journal, mais de ce qu’on en rapporte sa à l’air plutôt être un ensemble d’une théorie non fondé. Quelles sont les preuves à charge de l’accusé ?
La tribune intégrale et en anglais est disponible en cliquant sur le mot “tribune” de cette phrase : “Une tribune à charge qui accrédite au moins la thèse du Congrès américain qualifiant Edward Snowden de « mythomane » …” ou ici : http://bit.ly/2hQ7t6H Bonne lecture !
A mon avis la vérité est bien plus terre à terre. Les russes se sont fait un malin plaisir de l’héberger parce que ça emmerde les américains ^^ – Snowden c’est avant tout des secrets révélés au public. On sait tous aujourd’hui que les russes ont leurs entrées dans les systèmes informatique des USA sans même bougé … révélé récemment mais sans doute depuis des années
C’est évidemment dans l’intérêt des Russes de laisser planer le doute autour du cas Snowden. Inutile d’aller chercher plus loin un scénario complotiste.