Tout commence avec un webcomic Overwatch sur le thème de Noël. Forte d’une douzaine de pages, cette bande dessinée signée Michael Chu et Miki Montillo met en scène la soirée de Noël des champions du FPS de Blizzard, et notamment de Tracer. Or, le lecteur apprend que l’héroïne est lesbienne. Dans une case, on la voit embrasser sa petite amie nommée Emily après lui avoir fait un cadeau. Et c’est cette petite case qui a fait réagir nombre d’internautes.
Si beaucoup louent l’audace de Blizzard, qui est le premier éditeur à faire de l’égérie de l’un de ses jeux (Tracer est la seule présente sur la jaquette d’Overwatch) un personnage LGBT, ils sont tout aussi nombreux à lui reprocher ce choix.
OG MY GOD!!! SHE’S BASICALLY THE MAIN CHARACTER?!?!? THIS IS FUCKING AMAZING
— gost cat (@JoshSuperlink) 20 décembre 2016
you see the character on the front cover of 2016’s biggest hit game release?
she’s gay pic.twitter.com/XV3lroDycZ
— gost cat (@JoshSuperlink) 20 décembre 2016
“BUT MY PREVIOUSLY UNSEXUALIZED SO IMPLICITLY STRAIGHT SEXUALIZED WAIFU!!” pic.twitter.com/47jObeDYEb
— S. Espinoza (@DustyOldRoses) 20 décembre 2016
Imagine being this salty pic.twitter.com/wAxSAapZZt
— ⭐Zeph!⭐ (@defunctzone) 20 décembre 2016
Aussi triste que les quelques commentaires de rageux sur les réseaux sociaux, le webcomics n’est pas disponible en version russe. Seule la couverture est disponible avec le message suivant : «En accord avec la législation russe, nous ne pouvons partager ce comics avec les joueurs vivant sur le territoire de la Fédération de Russie». La Russie a effectivement mis en place une série de lois interdisant la diffusion de tout ce qu’elle considère comme de la “propagande gay”. Interrogé par Eurogamer, un représentant de Blizzard a déclaré : «Nous avons préventivement décidé de ne pas publier [le webcomic] compte tenu du climat en Russie et des répercussions juridiques».
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