Tu m’vois, tu m’vois plus
The OA est une sérié créée par Brit Marling (qui incarne également l’héroïne) et Zal Batmanglij. Elle nous narre l’histoire de Prairie (oui, c’est un prénom) jeune femme retrouvée sept ans après sa disparition mystérieuse. Néanmoins, ce retour est nimbé de mystère. Le plus grand étant : pourquoi voit-elle alors qu’elle était aveugle quand elle a disparu ?
Une série sobre
La première chose qui frappe dans The OA, c’est sa sobriété. Pas d’effets clinquants, pas de mise en scène nerveuse. La réalisation prend son temps et tente d’être le plus minimaliste possible. Un parti-pris qui rappelle celui de la première saison de Fargo.
Autre idée de mise en scène : la réalisation donne au spectateur l’impression de s’immiscer dans la vie de cette famille qui retrouve un membre disparu avec des plans caméras à l’épaule qui suivent les personnages, comme dans un documentaire. A noter que la série nous apporte un effet de mise en scène inédit et original à la fin du premier épisode, mais nous n’en dirons pas plus.
Une histoire à plusieurs strates qui a du mal à se mettre en place
The OA reste avare en réponses et en péripéties pendant sa première heure. Conséquence du rythme lent et de l’histoire sur plusieurs strates, le spectateur est un peu perdu au début de l’intrigue.
Même si la série suit principalement Prairie (désolé, mais ce n’est pas un vrai prénom, ça, Prairie), la jeune femme reste mystérieuse pour le spectateur. Si elle sait ce qui lui est arrivé, le Netflixnaute reste sur la touche, au niveau des autres personnages qui cherchent à comprendre les dires énigmatiques de l’héroïne. Elle ne veut (ou peut ?) pas dire comment elle a retrouvé la vue, ni où elle se trouvait pendant sept années. Impossible pour le moment de classer la série dans un genre bien précis : Thriller ? Fantastique ? Drame ? Trip inclassable à la Sense 8 ? Un aspect qui peu déconcerter, voire frustrer, tant le scénario semble flou.
Néanmoins, cette volonté de rester en surface est utile dans le scénario. Le spectateur commence à démêler les fils à la fin du premier épisode seulement… qui apporte néanmoins de nouvelles questions.
Trust the unknown. All chapters of Netflix Original Series #theOA launch this Friday. pic.twitter.com/hTNiEPbdp9
— The OA (@The_OA) 12 décembre 2016
Verdict
The OA n’est pas pour tous les publics. La série se veut sobre, à des kilomètres des canons actuels, et également nimbée de mystère quant à son intrigue. Les plus courageux y découvriront une série prometteuse qui prend son temps pour mieux étayer son propos. Les autres s’endormiront au bout de vingt minutes. On en reparle après quelques épisodes.
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c’est le propre des série de prendre le temps d’installer l’intrigue.
Il faut s’accrocher sur les premiers épisode et ça peut être une super série.
Y a pleins de séries qui sont devenus cultes qui se sont dévoilés après 1 ou 2 saisons… Laissons le temps de s’installer. Au mieux, une bonne série, au pire, une perte de temps !
Je viens de finir la saison… bouleversant, magnifique, prenant, fou, stressant… j’arrive pas à décrire cette série correctement, elle est totalement impossible à ranger dans une catégorie. Les seul conseils que je peux donner : regardez, écoutez, savourez.
Tu peux m’éclairer à la fin? je n’ai rien compris! Je reste un peu sur ma fin. En 3 jours j’ai fini la saison 1 Et je suis decu de ne pas avoir compris correctement la fin. Merci
Fermes les yeux et regarde dans ton toi intérieur… tu finiras par comprendre Celine.
J’ai commencé cet apres-midi a l’écouter… J’aime vraiment beaucoup… Les acteurs sont super bons… et plus connus que les gens le pense. Diane Kruger (La Borg Queen dans Star Trek Generations), et quelques autres. C’est très bon. Un peu déroutant mais on a vraiment envie de continuer a l’écouter.
Diane Kruger n’est pas dans The O.A. Le personnage principal blond est incarné par Brit Marling (également scénariste et créatrice de la série).
C’est une série télé, donc à voir et non à écouter.
L’actrice principale est Brit Marling et non Diane Kruger.
Et aucune des 2 n’ont joué dans Star Trek Generations.
On parle vraiment de la même série là…
le premier épisode ne refléte pas les suivants … la série commence vraiment à la 58ème minute du 1er épisode … j’en suis au 4ème et c’est génial !!!
Meadow Soprano 🙂
Grandiose !
Non mais sérieux… le prénom c’est “Meadow”, depuis quand on traduit les prénoms… Je m’appelle Pierre et pourtant aucun anglais ne m’a jamais appelé “Stone” et trouvé mon prénom étrange…
Honnêtement j’ai vraiment beaucoup aimé cette série et je l’ai regardé d’une traite sans pouvoir m’arrêter (littéralement). J’espère qu’il y aura une saison deux pour pouvoir comprendre certaines choses mais en même temps, si il n’y en a pas ce n’ai pas forcément gênant parce qu’il y a tout de même une fin et c’est vrai que les séries qui durent trop longtemps soûlent souvent.. donc voilà ^^ je recommande ?
Il ne faut pas être “courageux” pour regarder les premiers épisodes, car ils s’enchaînent les uns derrière les autres. Certes le premier commence réellement à la fin, d’ailleurs c’est à ce moment là que nous pouvons lire “Netflix presents”, mais comme toute série, l’histoire doit se mettre en place.
Le scénario est plutôt bien ficelé, le casting nous donne de bons acteurs (certains vu dans The Walking Dead, Harry Potter, The Patriot …) et la musique est parfaite. Je ne peux que encourager les gens à regarder cette série, que je classe dès le début de science fiction.