C’est bien connu, notre Terre est déjà bien abîmée par l’action de l’homme. Mais c’est aussi le cas dans notre orbite proche puisqu’une ceinture de déchet entoure et gravite autour de la Terre. Cette dernière est composée d’environ 500 000 débris, résultante de notre courte histoire de l’exploration spatiale, débutée il y a maintenant soixante ans.
Un problème délicat à traiter
Parmi ces plus de 6000 tonnes de déchet, on retrouve des étages de fusée, des fragments issus d’explosions ou encore des satellites en fin de vie. Certains morceaux nés de collision créent à leur tour des collisions et aggravent le problème.
If objects like WT1190F sound scary, the larger problem of space junk is even scarier. https://t.co/gFWa1fV0B5 pic.twitter.com/uYJcRcLG0b
— NOAA Satellites (@NOAASatellites) 30 octobre 2015
En effet, ces chiffres peuvent paraître négligeables à l’échelle de la planète, mais ces débris ne disparaissent pas avec le temps. Ils peuvent même provoquer de sérieuses pannes s’ils rentrent en contact avec un satellite. Ces incidents sont d’ailleurs la première cause de pertes de ces derniers (3 à 5 % des pertes)
Une initiative audacieuse
C’est pour cette raison que l’agence spatiale japonaise (JAXA) a lancé vendredi dernier une fusée de ravitaillement nommée Kounotori (6), ce qui signifie « Cigogne ».
Derrière ce joli nom se cache un prototype expérimental qui va servir à nettoyer une partie des déchets en question. Réalisé en collaboration avec une entreprise nippone spécialisée dans les filets de pêche, ce projet aura nécessité 10 ans de travail.
Japan’s #HTV6 cargo craft launched to the station at 8:26am ET (10:26pm Japan time) on 4-day trip to station. https://t.co/C7LVQGQ6Xn pic.twitter.com/45573KvXpP
— Intl. Space Station (@Space_Station) 9 décembre 2016
Cette sortie va donc permettre de tester le système en question. Un câble électrodynamique, formé d’un tressage d’acier et d’aluminium et d’une longueur de 700 mètres sera déployé depuis Kounotori 6.
Grâce à un courant électrique, il va permettre de faire descendre progressivement les débris dans l’atmosphère afin qu’ils se désintègrent. À l’avenir, il faudra toute fois que ce câble soit beaucoup plus long pour que son action soit vraiment optimale. Cela reste malgré tout un premier pas encourageant, et on ne peut que souhaiter bonne chance à ces nettoyeurs de l’espace.
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Avoir des bases en conjugaison française n’est pas un pré-requis pour travailler au JDG apparement.
Lorsqu’on fait une erreur de grammaire, on évite ce genre de réflexion… (chez, pas au)
Bon en vrai, je rigole, osef un peu beaucoup, c’est pour chipoter mais bon, quand on cherche, on trouve ^^
je ne suis pas un spécialiste, mais je crois que c’est bien “au JDG” car JDG est une entité et non une personne
y-a-t-il un prof de français dans la salle ?
Me semble que pour les sociétés/entreprises, c’est “chez”, mais bon bref, c’est pas très important, et oui voir les erreurs d’orthographes est assez gênant ^^
Quadn bien même il y aurait une erreur (ce qui reste à démontrer) il ne me semble pas qu’avoir une grammaire irréprochable soit un pré-requis pour écrire des commentaires… En revanche il me semble que savoir conjuguer un verbe est quand même le minimum lorsqu’on est payé pour écrire des articles… Si lire des articles bourrés de fautes ne te gênes pas, tant mieux pour toi ! 🙂
ahaha Avec des commentaires pareils, on perd de vue le principal problème : la pollution humain et son traitement. Merci donc au GJ (gentil journaliste) pour son travail d’informations.
Ils sont bizarres les japonais.
Ils participent activement à la production des 120 tonnes de déchets nucléaires (dont la durée de vie est supérieure à 10000 ans) qu’on produit _chaque année_ dans le monde. Mais… mais ils vont dépenser des millions pour ramasser les 6000 tonnes de débris qu’on a mis 60 ans à mettre dans l’espace.
Oo