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Lemmium, Trumpium… Les noms fantaisistes (et recalés) du tableau des éléments

Le tableau périodique des éléments s’est enrichi de quatre éléments supplémentaires. Pour l’occasion, l’Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA) a tenu pendant plusieurs mois…

Le tableau périodique des éléments s’est enrichi de quatre éléments supplémentaires. Pour l’occasion, l’Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA) a tenu pendant plusieurs mois un débat public pour baptiser ces nouveautés. Avec des propositions assez originales.

L’UICPA est l’organisme en charge des règles, de la nomenclature, des symboles et de la terminologie des éléments chimiques. Il s’agissait de baptiser les quatre nouveaux éléments se cachant derrière les numéros 113, 115, 117 et 118 du tableau de Mendeleïev. Ces éléments ont été découverts par des labos américains, japonais et russes. Leurs noms doivent respecter une codification stricte. Ainsi, il faut qu’ils fassent référence à un mythe, un minéral ou à un lieu, ou encore reprendre le nom d’une personnalité scientifique.

Ce qui se cache derrière les éléments

Le Béryllium (Be) vient du grec beryllos qui signifie émeraude ou aigue-marine. L’Osmium (Os) vient lui aussi du grec signifiant « odeur ». Le Rubidium vient du latin rubidus qui veut dire rouge foncé. Quant à l’Adamantium, il n’existe toujours pas, hélas.

Pour nommer ces quatre éléments présents sur la ligne 7 du tableau périodique, l’UICPA a donc débattu pendant cinq mois. Avec des propositions assez farfelues comme le Lemmium, qui fait référence à Lemmy le chanteur défunt de Motörhead, le Trumpium en « hommage » au président-élu américain, ou encore l’Octarine qui se réfère à la saga littéraire du Disque-monde…

Finalement, les noms choisis sont moins farfelus. L’élément 113 (Nh) prend le nom de Nihonium (du japonais « nihon », en l’honneur de l’équipe nippone qui l’a trouvé) ; le 115 est le Moscovium (Mc) pour distinguer l’équipe russe qui est parvenue à le débusquer. Le 117 est le Tennessine (Ts) en l’honneur de l’équipe américaine (pour l’État du Tennessee bien évidemment). Enfin l’élément 118, Oganesson (Og) fait référence à Yuri Organessian, un scientifique connu pour ses travaux sur les éléments superlourds.

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5 commentaires
  1. L’adamanthium n’existe pas comme élément, mais il y a bien l’adamantane, un composé organique ayant la forme d’une cage hautement symmétrique!

Les commentaires sont fermés.

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