L’enquête, réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 20 907 personnes répartis dans 21 pays, dont 1 008 Français, illustre l’impact de la cybercriminalité et révèle qu’alors que la prise de conscience commence à s’intensifier, de nombreuses personnes restent trop laxistes quant à la protection de leurs informations personnelles. Plus des trois-quarts des Français (77 %) savent qu’ils doivent activement protéger leurs informations en ligne, mais sont toujours enclins à cliquer sur des liens ou à ouvrir des pièces jointes douteuses provenant d’expéditeurs inconnus.
Les catégories les plus affectées par le cybercrime sont les 18-34 ans – 29 % d’entre eux en ont été victimes l’an passé. Par ailleurs, 31% des voyageurs fréquents, 26% des parents et 21% des hommes ont reconnu avoir été concernés par le sujet au cours de l’année passée.
Si les comportements qui ne respectent pas les règles élémentaires de sécurité en ligne sont mis en évidence par le rapport, 81 % des Français savent reconnaitre un email de phishing, ce qui les place au premier rang européen et mondial. Ce score élevé résulte probablement des efforts de pédagogie des institutions gouvernementales et financières sur le sujet.
Les internautes savent que le risque est réel
La cybercriminalité est aujourd’hui si courante et répandue que les internautes la considèrent comme un risque équivalent à ceux du monde réel :
– Près de la moitié des internautes (46 %) déclare qu’il est devenu plus difficile d’assurer sa sécurité en ligne que dans le monde physique et réel ;
– Presque la moitié (47 %) estime que saisir ses informations financières sur Internet, en étant connecté à un réseau Wi-Fi public, serait plus risqué que de lire à voix haute son numéro de carte dans un lieu public ;
– Un Français sur 2 pense qu’il est plus probable que quelqu’un accède frauduleusement à leurs appareils domestiques connectés plutôt qu’à leur logement.
Et les risques sont bien réels
Les actes de cybercriminalité les plus fréquents en France sont le vol de mot de passe (14 %) et la fraude à la carte de crédit (10 %). Les deux reflètent un besoin encore présent de sensibilisation du public sur la sécurité en ligne ; en effet :
– Les Français ne vérifient pas toujours le niveau de sécurité des sites Web lors de leurs achats en ligne ;
– 1 Français sur 5 partage ses mots de passe ;
– Près d’1 Français sur 2 utilise le même sur plusieurs plates-formes et comptes.
Parmi les autres actes de cybercriminalité, le rapport sur les cyber risques Norton by Symantec a identifié le piratage électronique (11 %) et le piratage des réseaux sociaux (9 %). Alors que le ransomware représentait seulement 4 % des actes de cybercriminalité, soit environ 548 000 au cours de l’année passée ; 30 % des victimes de ransomware ont payé la rançon et 41 % ne pouvaient plus accéder à leurs fichiers.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.