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La bourse allemande veut réguler le business des objets virtuels issus des jeux vidéo

Avec la mise en place d’une plateforme «neutre et indépendante», la bourse allemande entend bien contrôler un marché estimé à 46 milliards de dollars.

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L’entreprise spécialisée dans les opérations boursières Deutsche Börse a annoncé un partenariat avec la start-up allemande Naga, pour la création de Switex, un organisme qui mettra en place une plateforme dédiée «à l’échange des objets virtuels [obtenus dans les jeux vidéo]». «Nous allons donner aux joueurs la chance de monétiser les objets virtuels de valeur qu’ils ont gagnés grâce à leurs talents et leurs efforts», indique à l’AFP Yasin Qureshi, patron de Naga.

Réduisez la vapeur

L’objectif est de réguler un marché financier estimé à 46 milliards de dollars. D’autant que «cette plateforme est indépendante, car elle n’est pas exploitée par un développeur de jeux, mais par un tiers neutre», précise un représentant de la Deutsche Börse. Ainsi, le prix des objets sera fixé selon la loi de l’offre et de la demande.

Une allusion à peine voilée à Valve et sa plateforme Steam. Car si l’éditeur autorise la revente de certains objets virtuels, comme des skins d’armes Counter Strike : Global Offensive ou des chapeaux Team Fortress 2, depuis 2011, il touche une commission à chaque transaction. D’aucuns pensent que ces commissions sont à l’origine du silence de Valve autour des affaires de paris illégaux touchant la communauté CS : GO.

Aucune précision n’a été donnée quant à la date de sortie de la plateforme de Switex, ni de son mode de fonctionnement. On peut cependant s’attendre à une organisation similaire à celle du marché Steam, à savoir la création d’un compte qui centralise toutes nos acquisitions.

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