Voilà un extrait de communication entre deux membres d’une équipe enfermée dans la dernière escape room de One Hour. Avec Very Bad Night, One Hour délaisse l’effroi et les asiles abandonnés pour la franche rigolade et les lendemains de soirée difficiles.
Le pitch est on ne peut plus simple : vous et vos potes, vous réveillez chez l’une de vos connaissances après une fête particulièrement alcoolisée (car aucune grande histoire ne commence avec quelqu’un qui mange une salade). Et là deux problèmes émergent : vous ne vous souvenez de rien et vous êtes enfermés. Vous allez devoir vous creuser les méninges pour trouver un moyen de sortir avant l’arrivée du propriétaire des lieux. Et pourquoi diable, l’un d’entre vous est menotté ?
Si le scénario n’est pas sans rappeler celui de Very Bad Trip, il n’en est pas moins plaisant. D’autant que Very Bad Night fait figure de bouffée d’air frais dans le petit monde des escape room. On est effectivement loin des sempiternels scénarios où l’on doit sauver le monde, survivre dans un asile ou laboratoire abandonné ou suivre les pas de Sherlock Holmes.
L’énigme principale, qui peut sembler facile au début, offre un véritable challenge aux joueurs. Il nous est arrivé de rester coincés 15 bonnes minutes sur un objectif pourtant simple. Les défis sont variés et feront appel à la fois à votre sens de l’observation et à votre esprit de déduction. Ne vous attendez pas à ouvrir uniquement des cadenas (ce qui, avouons-le, n’aurait que peu d’intérêt). Une fois de plus, la communication est le principal critère de réussite. Il est impératif de bien échanger avec ses coéquipiers, ne serait-ce que pour être au courant des objets réellement utiles parmi le fatras environnant.
Car comme pour Lost Asylum, les équipes de One Hour ont réalisé un boulot de dingue sur l’ambiance. Les petits détails foisonnent et la pièce déborde d’objets, que ce soit des bouteilles vides, canards en plastiques, chapeaux fantaisies, bref tous les accessoires d’une soirée réussie. Les concepteurs se sont également fait plaisir au niveau des effets spéciaux, dont certains mis en place pour troubler la concentration du joueur. Quant à l’ambiance sonore, préparez-vous à écouter tous les classiques d’une soirée bien alcoolisée, de What is Love d’Haddaway à La Macarena de Los Del Rio en passant par Never Gonna Give You Up de Rick Astley.
De même, Very Bad Night demande une gestion du temps au poil. Il n’est pas rare de croire être arrivé à bout de l’escape room avant de se rendre compte qu’il reste tout un pan du jeu à explorer. Avec Very Bad Night, One Hour parvient une fois de plus à proposer une escape room d’excellente qualité. Entre l’histoire simple mais hilarante, les décors crédibles, l’alternance entre énigmes simples et challenges plus compliqués, et l’ambiance bien barrée, tout est fait pour passer un bon moment.
One Hour et la salle Very Bad Night se situent au 24 rue Emile Lepeu – 75011, Paris.
Le site officiel avec les tarifs et les réservations
P.S. : On a embarqué le gâteau.
PS : On a fait plein de jolis guides/dossiers sur les escape room
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– Du papier à la perceuse : comment conçoit-on un escape game ?
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J’avais adoré leur 1ère salle LOST ASYLUM, j’ai donc testé VERY BAD NIGHT en espérant retrouver la même implication du game master avec une ambiance plus festive mais on en était bien loin : aucun défis rigolos pour obtenir les indices (comme annoncé par plusieurs commentaires sur le net), et une game master très gentille mais timide et pas super motivée. Dommage, ça aurait pu être super, l’idée du thème est super bonne. Pour ce qui est des décors et des surprises sur les énigmes, c’est plutôt pas mal, j’ai quand même passé un très bon moment mais simplement pas à la hauteur de mes attentes.