Le 17 novembre dernier, quatre nouveaux satellites Galileo ont été lancés à bord d’une fusée Ariane 5. Ils rejoignent les 14 autres satellites du réseau déjà en orbite depuis 2012, dont un définitivement hors-service suite à une panne d’antenne (mais qui sert à vérifier une théorie d’Einstein) et deux placés sur la mauvaise orbite. Le lancement d’hier a été coordonné par le CNES, basé à Toulouse, et le centre européen d’opérations spatiales (ESOC), situé à Darmstadt, Allemagne.
Trois lancements sont encore prévus : un l’année prochaine, puis un autre en 2018, et enfin un dernier en 2020. Le but est d’arriver à un total de 30 satellites et ainsi compléter le programme Galileo, initié en 1999. Ce dernier a pour but de fournir à l’Europe son propre système de positionnement et de datation, et ainsi ne plus dépendre du GPS américain, ni du Glonass russe.
Un GPS mais en mieux
L’avantage du Galileo sur ses concurrents est qu’il est plus précis. Là où la précision du GPS est de l’ordre du décamètre, celle du Galileo se compte en mètre. De même, le traitement de la datation se calculera en millisecondes. «Avec le GPS, on peut savoir où est un train en France, avec Galileo, on pourra dire sur quelle voie», précise Jean-Yves le Gall, président du CNES. «Le signal sera bien meilleur que celui du GPS, notamment pour les lieux encaissés comme les canyons urbains. Nous partons en retard, mais nous courrons plus vite et nous avons d’emblée une longueur d’avance sur nos concurrents», ajoute-t-il.
Le service sera accessible dès la fin de l’année au grand public, si ce dernier s’est équipé d’une puce bi-compatible GPS
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Comme pour le ” 22 à Asnières” : la téléphonie en France a rattrapé son retard ( et pris la tête des télécoms !..) en 2 ans trois mouvements ( 2 standards-pilote et un ministre de De Gaulle bien inspiré au bon moment , Robert Galley !…) . Ensuite, le sketch de Fernand Raynaud a appartenu à l’Histoire !…
Ce n’est pas un “réseau”, c’est une constellation !