La première saison s’intéresse à l’aube du règne d’Élisabeth II. Le 6 février 1952, à la mort de de son père, le Roi George VI, Élisabeth, alors âgée de 25 ans accède au trône. La jeune femme, qui n’aspirait qu’à vivre un mariage tranquille avec Philip, Duc d’Édimbourg, se retrouve rapidement confrontée à l’exercice du pouvoir. Elle doit jongler entre son ambition personnelle et les enjeux politiques du Royaume-Uni, tels que le grand “Smog» de Londres (la pire pollution atmosphérique de Grande-Bretagne, qui a causé la mort de 12,000 personnes).
La jeune reine doit également faire face aux tensions qui rongent son cercle familial, entre sa mère et sa grand-mère qui prônent les valeurs traditionnelles et son mari, le prince Philip, qui, déçu de se retrouver homme au foyer, lutte pour conserver un minimum d’influence et milite en faveur d’un règne plus moderne.
Peter Morgan, le showrunner de la série n’en est pas à son coup d’essai en matière de royauté. Il a notamment écrit les films Henry VIII, Deux sœurs pour un roi, ainsi qu’un épisode de The Queen. Avec la première saison de The Crown, il nous présente une Élisabeth II encore hésitante qui, au fil des épisodes gagne en assurance et fermeté, notamment à travers ses échanges avec un Winston Churchill âgé et ultra conservateur, interprété ici par un John Lightow (Blow Out, Dexter) en grande forme.
Claire Foy rayonne dans son rôle de jeune monarque inexpérimentée qui lutte, tant bien que mal, pour apprendre les ficelles de la royauté. De même, Matt Smith (le onzième docteur dans Dr. Who), livre lui aussi une prestation admirable avec un prince Philip torturé entre son devoir envers son épouse et ses propres aspirations.
Si son histoire se déroule principalement entre les murs du Buckingham Palace et du 10 Downing Street, The Crown parvient à offrir plusieurs plans remarquables, tels qu’une vue aérienne de la campagne anglaise ou une partie de chasse entre Philip et George VI.
Alors on regarde ? Oui car fictif sans pour autant éluder le contexte géopolitique de l’époque, et intimiste tout en évitant de tomber dans le soap opéra, The Crown offre un regard nouveau sur la vie du souverain ayant régné le plus longtemps sur le Royaume-Uni. D’autant qu’en se focalisant, avec brio, sur les prémices du règne d’Élisabeth II, cette première saison titille notre curiosité et nous laisse bon espoir quant à la suite.
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C’est Geek Ça?
le geek est celui qui se passionne dans un domaine, en general au dela de la moyenne.
Et qui est donc capable d aller un peu plus loin que le commun.
Pour un amateur de serie, c est donc une information de geek interessante, monsieur tout le monde ne va pas forcement cibler ce genre de serie.
Donc oui c est geek, mais pas dans ton domaine forcement
Je suppose que vous êtes jeune non ? A notre époque beaucoup pensent que Geek = aime la technologie.
A la base le mot geek était péjoratif (qd j’étais ado c’était le cas). Il veut dire une personne “bizarre” qui aime un domaine qui attire peu de gens. Avant l’ère de l’internet et les objets connectés, j’étais un fan des livres dont vous êtes le héros. Si vous savez comment j’étais l’objet des critiques assez violentes dans mon entourage. On interprétait mal ma passion. Certains pensaient même que j’étais manipulé par une secte, ou homosexuel (oui je sais aucun rapport et pourtant c’était comme ça avant).
Chez les américains les geeks étaient très souvent des passionnés des comics Marvel ou DC’Comics. D’ailleurs on en voit souvent dans les séries des années 80. Fille populaire et son entourage contre un ou deux solitaires geeks impopulaires.
Non, je dois être aussi vieux que vous moi aussi je fessais parti de ces rares personnes de mon entourage qui lisaient les mêmes livres que vous, jeux plateaux, etc. Puis l’informatique a pris le dessus.
C’est juste que l’article me paraissait plus article commercial que Geek.
@ bof : j’ai déjà fini la première saison!
@pasmal, j’attends la suite