Où se situe Dawn of War III par rapport à ses aînés ?
Philippe Boulle : L’ambition, c’était de reprendre les choses qu’on adorait sur Dawn of War et Dawn of War II, puis de les réinjecter dans une recette modernisée. On voulait de grandes armées et des combats spectaculaires, ce qui constitue la signature de la licence. Ensuite, on a agencé le tout de manière à trouver une cohérence entre l’historique de la série et la nécessité de la moderniser.
Pourquoi avoir attendu si longtemps ? Le second opus date de 2009 !
C’est le temps que ça a pris (rires). La transition entre THQ et Sega a retardé les choses. On travaille sur le jeu depuis 3 ans. Et puis, nous avons pris du temps pour savoir ce que nous voulions vraiment faire avec la série.
La stratégie en temps réel est un genre qui a perdu du poids dans le paysage PC depuis la sortie de Dawn of War II, au détriment du DotA-like notamment. Comment vous avez suivi ça ?
La popularité des MOBA nous a informés sur les attentes des joueurs. Dawn of War 2 possédait d’ailleurs un certain nombre d’éléments qui ont nourri le MOBA. Par exemple, la figure du héros bardé de plusieurs compétences, ou le mode The Last Stand. Mais pour nous Dawn of War, c’est des grandes armées. On a essayé de moderniser la formule tout en respectant l’ADN de la licence.
L’eSport, c’est quelque chose que vous visez ?
Notre volonté première, c’est de faire un bon jeu. Mais bien entendu que c’est un aspect hyper intéressant. À l’époque, Dawn of War était dans le line-up des jeux des World Cyber Games. Nous, on veut un jeu bruyant et spectaculaire, mais pour le bien du gameplay. Ça nous prépare peut-être à l’eSport, mais c’est quelque chose qui viendra après, en fonction des retours.
Eh bien merci ! Dawn of War III débarquera en 2017 sur PC. On avait pris le jeu plus longuement en mains lors de la dernière gamescom. Vous pouvez retrouver nos dernières impressions détaillées à cette adresse.
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