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ALIAS : le co-pilote quasi autonome de la DARPA

Après avoir présenté SARA un hélicoptère quasi-autonome en juin dernier, la Defense Advanced Research Projects Agency teste actuellement un nouveau système de pilotage automatique cette fois-ci destiné aux avions.

Baptisé ALIAS (Aircrew Labor In-Cockpit Automation System) et développé en collaboration avec Aurora Flight, le dispositif se compose d’un bras robotisé et d’une interface utilisateur sur tablette dotée d’un système de reconnaissance vocale.

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Des manoeuvres de base sous la supervision d’un véritable pilote

Installé dans le cockpit d’un Cessna Caravan, celui-ci fait actuellement office de copilote, pour accélérer/décélérer, changer de cap et ainsi permettre au pilote humain de jeter un oeil aux autres capteurs en quête d’une potentielle menace.

Après un premier essai à bord d’un simulateur puis d’un Diamond Aircraft DA42, l’équipe tente maintenant d’installer l’ALIAS sur un hélicoptère pour une nouvelle série de tests.

Préparons-nous donc à monter à bord d’avions parfaitement autonomes dans les années à venir.

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5 commentaires
  1. c est étrange, en fait ce robot ” remplace ” l humain en effectuant les manoeuvre ” manuellement ” , ne serait il pas plus simple que l avion soit lui même intelligent? ( peut etre plus couteux )

    1. Je confirme, c’est une blague, un bricolage rapide ou une pub pour UR. Un robot 6 axes pour actionner un levier de haut en bas c’est du gâchis ! L’interet est peut etre plus de tester l’AI rapidement au niveau de l’interface physique …

  2. Je vois pas non plus la révolution. Pour moi tout ce que fait ce copilote ce sont des actions que ferait un autopilote dans n’importe quel avion de ligne, gérer la trajectoire, maintinir un cap, une vitesse, …. et même atterrir. Le tout sans besoin d’un bras de ce genre.

    Par contre je n’y crois absolument pas aux avions autonome pour le transport de passager dans les années à venir, çà viendra peut être mais pas avant longtemps, tout le problème et qu’un système de ce type ne peut par définition être fiable à 100%, c’est bien pour cela qu’il y a encore des pilotes dans les avions, sans quoi le pilote automatique est capable de tout faire dès à présent mis à part rouler au sol et décoller. La machine a besoin d’un pilote, surtout ce type d’appareil.

    Autant dans le transport routier, ou ferroviaire c’est très simple, freinage d’urgence on arrête le véhicule s’il y a le moindre problème avec le système automatique. Autant un avion si le système tombe en panne il faut bien quelqu’un pour reprendre la main, et quelqu’un dans l’appareil pas au sol à distance puisque de tel système ne serait pas sans faille eux non plus (problème de prise de contrôle par des pirates, mais aussi de maintenir une connexion temps réel n’importe où).

    Bref c’est pas pour demain, même si l’on peut faire des expérience et mettre des systèmes au point.

    1. Bien sur que ce n’est pas fiable à 100%, les humains non plus ne sont pas fiable à 100% et la plupart des accidents d’avion sont des erreurs humaines.

      Par contre les autopilot sont, en pourcentage, beaucoup plus fiable que les humains.

      Donc il y aura beaucoup moins d’accident avec les autopilot, c’est pour ça qu’ils vont s’imposer rapidement et remplacer l’humain.

  3. Il me semble en tant que pilote qu’on appelle cela le “pilote automatique” et ça existe depuis heuuuu bouuuu j’étais pas né 😉

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