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L’Allemagne demande à Tesla de ne plus employer le terme « autopilot »

Le gouvernement allemand demande à Tesla de ne plus utiliser le terme « autopilot » ou « pilotage automatique » dans ses publicités vantant les mérites…

Le gouvernement allemand demande à Tesla de ne plus utiliser le terme « autopilot » ou « pilotage automatique » dans ses publicités vantant les mérites de ses voitures électriques.

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Tesla va devoir faire preuve d’imagination pour évoquer les fonctionnalités d’assistance à la conduite de ses voitures autonomes. Les autorités allemandes demandent au constructeur américain dirigé par Elon Musk de ne plus employer les termes « autopilot » et/ou « pilotage automatique » dans les publicités diffusées dans le pays et laissant suggérer que l’attention des conducteurs n’est pas nécessaire sur la route, rapporte Reuters.

« Assistance à la conduite » plutôt que « pilotage automatique »

En effet, même si d’importants progrès ont été réalisés ces dernières années, les voitures autonomes telles qu’on les imagine ou comme telles qu’elles nous sont montrées dans les films de science-fiction (de Demolition Man, i Robot à Total Recall en passant par Minority Report) ne sont pas encore prêtes à brûler l’asphalte.

Le ministre des Transports allemand, Alexander Dobrindt, a envoyé une lettre à Telsa vendredi dernier suggérant que le terme « autopilot » était mensonger en ce qu’il portait à confusion et pouvait tromper le consommateur. Cette lettre a pour vocation « d’éviter tout malentendu et les attentes erronées des consommateurs », rapporte le journal allemand Bild. Les autorités lui demandent donc de privilégier le terme « assistance à la conduite », utilisé par le constructeur pour décrire sa fonctionnalité.

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Un porte-parole du ministère a confirmé la demande formulée par l’autorité fédérale des transports motorisés (KBA).

Une intelligence artificielle sous haute surveillance

Quelques jours plus tôt, le KBA avertissait les propriétaires de Tesla que cette fonctionnalité n’était qu’un outil d’assistance à la conduite et ne les dispensait pas d’être vigilants sur la route. Ce que Tesla a toujours soutenu, rappelant à Reuters que son intelligence artificielle (l’autopilote donc) est conçue pour fournir « un niveau de sécurité supplémentaire par rapport à la conduite purement manuelle ».

L’autopilote de Tesla est l’objet de toutes les attentions depuis qu’un pilote d’une Tesla Model S est mort sur la route de Floride lors d’une collision avec un camion alors qu’il testait cette fonctionnalité.

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4 commentaires
  1. Ca deviens vraiment n’importe quoi, la voiture n’est pas autonome, et un auto pilote ne rends pas une voiture autonome c’est de l’éducation.
    Suffit de bien comprendre qu’un pilote automatique est un outil pour le conducteur, tout comme dans les avions. Le pilote automatique doit être supervisé et contrôlé par l’humain. C’est bien là la différence avec une voiture autonome qui elle doit fonctionner sans que l’on ai besoin de la surveiller

  2. Ils ont pas forcément tort, mais un truc me chiffonne:

    “L’autopilote de Tesla est l’objet de toutes les attentions depuis qu’un pilote d’une Tesla Model S est mort sur la route de Floride lors d’une collision avec un camion alors qu’il testait cette fonctionnalité.”

    Faudrait trouver/faire des statistiques comparant le nombre d’accidents de voiture où l’assistance Tesla ou le pilotage automatique de Google est directement mis en cause, par rapport aux accidents où c’est l’erreur humaine qui est la cause (modulo le nombre de conducteurs, voitures etc.).

    Parce que que des gens meurent sur la route à cause de débiles, de gens bourrés et/ou drogués, j’ai l’impression que ça se normalise, “on fait avec”, mais UN accident impliquant une IA (alors qu’en règle générale ces voitures ont l’air de bien se débrouiller), et on gueule.

  3. A la différence de l’aéronautique où les pilotes apprennent pendant une (longue) formation ce qui se cache derrière le terme “autopilot”, les conducteurs d’aujourd’hui découvrent ce système sans l’avoir étudié pendant les heures d’auto-école. Dans ce cas-là, il est normal que le terme d’autopilot soit compris par les automobilistes comme dans le sens le plus communément admis, c’est à dire dans le sens littéral : autopilot = qui se conduit soit même = qui se conduit tout seul. Sachant qu’en plus on entend de plus ou plus souvent parler de voiture autonome, le grand public est un peu perdu en ce moment entre les assistances à la conduite (autopilot pour Tesla) et les voitures autonomes. Donc ce terme devrait être interdit tout court pour désigner les assistances à la conduite, quelque soit les pays.

  4. C’est peut-être dans l’intérêt des constructeurs de ne pas employer les termes “véhicule autonome” ou “automatique”.

    Je m’explique : si les voitures sont totalement autonomes les conducteurs n’ont plus besoin de s’assurer puisque ce n’est plus eux qui conduisent et qui provoqueront d’éventuels accidents.

    Imaginez la tête des assureurs, plus d’assurance auto, plus de malus, plus de surcoût jeune conducteur, etc..

    Par contre, puisque l’utilisateur (il n’est plus conducteur) n’est plus responsable alors l’accident est imputable à une défaillance du système de conduite.

    Dans ce cas c’est le constructeur qui est responsable.

    Donc, je pense qu’à terme tout ce petit monde, assureurs et constructeurs, vont se mettre d’accord pour utiliser un terme dans le genre “assistance ou aide à la conduite”.

    Ainsi les intérêts de chacun seront préservés puisque la responsabilité continuera de peser sur les épaules des utilisateurs.
    J’ai tout bon ?

Les commentaires sont fermés.

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