Reliée au cortex d’une personne ayant souffert d’un traumatisme de la moelle épinière, la prothèse permet au patient de recouvrer partiellement le sens du toucher lorsqu’une pression est exercée sur les capteurs souples de la prothèse. Directement connectée à son cerveau à l’aide d’électrodes, cette liaison permet non seulement à Nathan Copeland de commander la prothèse, mais aussi de retrouver les sensations de sa main après s’être fracturé le cou il y a 10 ans.
Une sensation “quasi-naturelle” d’après les chercheurs puisque dès les premiers tests, le premier patient de même que les suivants ont été capables d’identifier avec précision quel doigt était touché alors qu’ils avaient tous les yeux bandés.
Un sérieux potentiel pour la médecine et l’armée
Pour Justin Sanchez, en charge du projet, cette réussite ouvre de nombreux champs d’applications et d’expériences pour les personnes invalides qui vont pouvoir en bénéficier.
Il s’agira maintenant de perfectionner et de miniaturiser l’ensemble du système puisqu’à l’heure actuelle, les patients doivent s’entrainer durant plusieurs semaines avant de pouvoir maîtriser la prothèse et un ordinateur externe est nécessaire pour décoder les intentions du patient et les traduire en commandes pour animer le bras mécanique.
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