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[Impressions] Dual Universe : Le jeu français qui veut tenir les promesses que No Man’s Sky n’a pas tenues

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Se balader sur une planète gigantesque, prendre son vaisseau, rejoindre l’espace puis une autre planète et s’y poser, le tout dans un monde massivement multijoueur, sans chargements et persistant, voilà ce que cherche à proposer le jeu français Dual Universe. Un pari possible ?

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Vers l’infini et au-delà

Développé par le studio parisien Novaquark, Dual Universe n’est pour l’instant qu’une promesse. Une promesse que les développeurs aimeraient voir se concrétiser. Plus un moteur qu’un véritable jeu, DU propose aux joueurs d’évoluer dans un monde spatial sans aucun temps de chargement. Il ne cherche même pas à proposer de jeu en lui-même, car il compte bien voir les joueurs le faire à sa place, à la manière d’un EVE Online.

Les planètes, générées de manière procédurales, sont immenses
Les planètes, générées de manière procédurale, sont immenses

Laisser les joueurs gérer l’économie, la politique et même la construction est l’objectif de Novaquark avec son MMO à grande échelle, qui pourrait réunir des millions de joueurs sans aucune latence, nous promet-on. Des joueurs qui ont d’ailleurs déjà commencé à se réunir dans diverses alliances, alors que le jeu n’est même pas encore jouable en alpha.

DIY

Pour laisser les joueurs créer leur propre univers, Dual Universe va proposer divers outils. Un outil politique, d’abord, avec la possibilité de revendiquer des territoires afin de créer des villes. Un outil économique, ensuite, avec la possibilité de gérer un marché économique.

Mais le plus gros argument de Dual Universe, c’est bien son outil de création, plus proche d’un Everquest Landmark que d’un Minecraft. Grâce à leurs talents de création, les joueurs pourront faire sortir des villes de terre (ou en construire une sous terre, si ça leur chante) ou même créer des vaisseaux spatiaux qu’ils pourraient piloter voire revendre sur le marché économique.

Construire l’étoile noire avec ses potes ? C’est possible

Et c’est bien là l’argument de Dual Universe : toutes les folies sont possibles. En théorie, les joueurs seront à même de créer des mégalopoles pour protéger leurs membres, ou même de construire des vaisseaux de la taille de l’étoile noire, capables de transporter d’autres aéronefs et de se déplacer dans la galaxie ouverte. Mieux, les joueurs ont même (en théorie, encore) la possibilité de raser entièrement une planète s’ils le veulent.

Les joueurs pourront construire des mastodontes de l'espace
Les joueurs pourront construire des mastodontes de l’espace

Novaquark compte bien sur la communauté pour faire vivre cet univers à l’histoire quasi-vierge (un univers de base a tout de même été conçu avec l’aide de l’écrivain Alain Damasio), avec des factions qui se créent, des alliances qui se nouent ou même des bandes de pirates ou de pillards qui sévissent un peu partout.

Des promesses tenues ?

Pour le moment, Dual Universe, c’est une promesse. Une promesse de laisser le champ libre aux joueurs dans ce qu’on pourrait fantasmer comme le MMO ultime. Si la pré-alpha est encourageante, le jeu peut se confronter à deux problèmes majeurs : la dépendance à sa communauté, d’abord, qui se doit de le faire vivre sous peine de laisser une coquille vide.

Avant de piloter un vaisseau, il faudra le construire
Avant de piloter un vaisseau, il faudra le construire

Et puis les problèmes économiques. Voulant se passer d’un éditeur pour une plus grande liberté, Novaquark passe par Kickstarter avec un objectif encore non atteint (de peu) à quelques jours du but. Et il serait réellement dommage de ne pas voir ce projet se concrétiser. Plus ambitieux qu’un No Man’s Sky, moins obscur dans sa communication qu’un Star Citizen, Dual Universe pourrait devenir un grand MMO. Encore faut-il que le public se mobilise. Mais avec ce que nous avons vu, DU a toutes les cartes en main pour tenir ses engagements.

Novaquark vise une sortie fin 2018 avec une alpha dans le courant de l’année 2017.

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