En juin dernier, Microsoft s’offrait LinkedIn pour plus de 26 milliards de dollars. Un achat qui avait étonné par son prix et laissé un candidat sur le bord de la route : Saleforces, également sur les rangs pour s’offrir Twitter.
Le leader mondial des services cloud de gestion de la relation client avait confirmé ses vues au site Re/code, des négociations pilotées par la banque Goldman Sachs. Mais Microsoft est passé par là avec une enveloppe de 26,2 milliards de dollars.
Une fusion dénoncée
Aujourd’hui, Salesforce conteste ce rachat devant la Commission européenne pointant du doigt son caractère anti-concurrentiel. La fusion entre Microsoft et LinkedIn offrirait un avantage non équitable à Redmond. Une menace pour l’innovation et la concurrence à en croire Saleforces.
« En obtenant la propriété des données uniques de LinkedIn sur 450 millions de professionnels dans 200 pays, Microsoft sera en position de refuser l’accès de celles-ci à la concurrence et possédera un avantage concurrentiel injuste », a dénoncé Burke Norton, chef du service juridique de Salesforce, dans un communiqué.
Un deal anti-concurrentiel ?
Par ailleurs, il souligne que cette fusion pose aussi bien des problèmes de concurrence que de protection des données, autant de sujets qui doivent être examinés par les autorités de la concurrence et de la protection des données aux États-Unis et en Europe.
Ce à quoi son homologue chez Microsoft lui rétorque que le deal a déjà obtenu le feu vert des autorités américaines, mais également celui du Brésil et du Canada. L’Union européenne doit se prononcer dans les prochaines semaines sur cette opération. En cas de sérieuses préoccupations concernant la fusion, l’examen préliminaire peut être prolongé de quatre mois. Salesforce abat donc ses dernières cartes.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Sauf que Salesforce, en rachetant PredictionIO, a aussi massivement investit dans le Machine Learning et le Big Data. Il est clair que la base de données de LinkedIn les intéressent aussi.. et certainement pour la même raison que Microsoft. Donc il y a un peu d’hyprocrisie dans tout cela…
Ah bin c’est la loi du marché libéral, celui dont on nous dit qu’il n’existe pas mieux.
Ces gens veulent tout bouffer et quand un concurrent plus gourmand et plus fortuné leur grille la priorité ils font la gueule.
C’est le système qu’ils ont voulu alors il faut être beau joueur.
Votre commentaire est correct. Sauf que ces grandes boites bossent souvent avec les états et du coup, dès qu’ils peuvent utiliser une loi anti libéral, ils le font ^^ Bien sur que la concurrence libre est ce qu’il y a de mieux. Si une entreprise devient monopole, sur un marché libre, elle sera détruite pas un nouvel entrant, c’est pour cela que Microsoft, Google et autres achètent plein de petits startup, pour garder la main.