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[Alors, on regarde ?] Luke Cage signe-t-il un renouveau des séries Marvel/Netflix ?

Luke Cage, c’est la troisième série lancée par Marvel en partenariat avec Netflix. Après Daredevil et Jessica Jones, nous voilà en compagnie de Luke Cage, premier…

Luke Cage, c’est la troisième série lancée par Marvel en partenariat avec Netflix. Après Daredevil et Jessica Jones, nous voilà en compagnie de Luke Cage, premier héros afro-américain du MCU. Et la série arrive à faire honneur à son héritage tout en proposant des choses nouvelles et inédites dans le Marvel Cinematic Universe. Notre avis après les deux premiers épisodes.

Luke Cage est indestructible. Mais cela sera-t-il suffisant ?
Luke Cage est indestructible. Mais cela sera-t-il suffisant ?

Se détacher des séries précédentes

Après les événements de Jessica Jones, Luke Cage se retrouve à Harlem pour se planquer pour une raison inconnue. Souhaitant faire profil bas, il cumule les petits boulots et garde ses pouvoirs secrets. Mais face aux injustices perpétrées par le parrain local, Cottonmouth, il devra faire un choix : vivre caché éternellement ou utiliser ses dons pour remettre de l’ordre.

La série Luke Cage se veut très différente des deux précédentes itérations Marvel/Netflix. Dans la construction du scénario, tout d’abord, qui nous présente la menace et les enjeux dès le tout premier épisode. Et dans le thème. Avant d’être une série de super-héros, Luke Cage se veut une série sociale où les problèmes de l’Amérique sont regardés droits dans les yeux. Les problèmes sociaux, ethniques (avec l’évocation du Black Lives Matter) et politiques sont évoqués. Une politique mise en avant via le personnage incarné par Alfre Woodard, qui n’hésite pas à se salir les mains quitte à sacrifier les siens pour un peu plus de pouvoir.

Alfre Woodard incarne la politicienne Mariah Dillard
Alfre Woodard incarne la politicienne Mariah Dillard

Mais Luke Cage, c’est avant tout une série de gangsters. Des gangsters au cœur de l’intrigue, avec comme épicentre Cottonmouth (Mahershala Ali), qui est présenté comme le second protagoniste de la série. Ce petit monde bien ordonné va vite être perturbé par l’arrivée en fanfare d’un certain Luke Cage, électron libre qui pourrait leur causer bien des ennuis.

Blaxploitation version 2016

Le personnage de Luke Cage a été créé en 1972 pour surfer sur la blaxploitation. Ce courant culturel du début des années 70 souhaitait rendre hommage à la culture afro-américaine en plein essor après des décennies d’oppression. L’exemple le plus emblématique de la blaxploitation est le film Shaft de 1972. Un courant d’abord cynique (car poussé par des blancs) qui a pourtant biberonné bon nombre de créateurs, dont le showrunner de Luke Cage, Cheo Hodari Coker (Notorious).

La relation Cage/Cottonmouth sera au centre de cette saison
La relation Cage/Cottonmouth sera au centre de cette saison

Et la série assume à 100% son héritage, via sa musique (hip-hop et funk), tout d’abord, ainsi que par ses personnages, qui ne font pas l’erreur d’être caricaturaux. Le showrunner a également puisé dans d’autres apports de la culture américaine, comme le basket et ses joueurs emblématiques ou le rap, emblème de la rue (notamment avec le clin d’œil poussé à Notorious Big, décédé en 1997). Le tout est enrobé par une bande-son originale qui gravite autour de la boîte de nuit de Cottonmouth.

Un début plein de promesses

Luke Cage commence doucement pour ses deux premiers épisodes. Comme les deux précédentes séries Marvel/Netflix, les scénaristes prennent bien le temps de poser les enjeux, de présenter des personnages qui s’annoncent torturés et passionnants à suivre.

Dans les premiers épisodes, Luke Cage fait profil bas
Dans les premiers épisodes, Luke Cage fait profil bas

Et concernant les personnages, aucune faute de casting n’est à déplorer. Si Mike Colter, qu’on avait déjà vu dans Jessica Jones, arrive à donner une épaisseur nouvelle à son Luke, la vraie réussite est la performance de Mahershala Ali, glaçant en Cottonmouth. Ajoutons à cela une réalisation léchée et vous avez un produit d’une grande qualité.

Luke Cage se démarque des deux précédentes séries par un aspect crucial. Luke Cage n’est pas une série de super-héros. C’est avant tout une série de gansters se déroulant dans un monde où les super-héros existent. La série, disponible dès aujourd’hui est bien partie pour signer un nouveau tour de force de la part de Marvel et Netflix.

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6 commentaires
  1. ah c’est sur ils se détachent des séries habituelles avec cette bouse ou y se passent jamais rien sauf 1 minutes avant chaque fin d’épisode !!le mec chiale tout le temps veux jamais aider les gens mais démoli sans raison des flics belle morale le premier héros black

      1. si quand il est blesser et rechercher il en jette un vite fait en l’air alors que ce dernier l’arrose au semi auto en direction de son collègue en plus donc la encore une erreur car jamais un flic tire sur un suspect désarmer coller a un autre flic !!

  2. Clairement la plus mauvaise des 3 séries Netflix/Marvel pour le moment. La faute au réal qui a voulu recréé le côté psychologique torturé de Jessica Jones sans y parvenir, trop de flash-back qui sont bien trop longs d’ailleurs. Autre défaut, il n’y a pas de vrai menace. Autant Cottonmouth est très bien joué mais il n’est pas une menace contrairement à Fisk et Kilgrave. Bref j’en suis à la moitié de la saison et je m’ennuie.

  3. “La relation Cage/Cottonmouth sera au centre de cette saison”
    Lol on sent que vous avez regardé 2 épisodes seulement.

    1. pour avoir vu la saison complète c’est centrer sur trois “méchant” dont un est son frère maléfique c’est bourrer de clichés la miss dillard joue la mère d’un gamin tuer en sokovie dans avengers dont une erreur de casting. les flashbacks sont trop présent et coupé bêtement dont aucune utilité du flashback si il est incomplet bref la série est habiller par un beau black bien bati avec une bonne musique mais pas de scénarion

Les commentaires sont fermés.

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