La “science citoyenne”. Cette pratique n’est pas encore très connue du grand public mais se développe de plus en plus. Elle consiste à faire participer des volontaires à des activités ludiques qui ont un lien avec la recherche scientifique et qui demandent une certaine réflexion.
Récemment, des scientifiques et étudiants de l’Université de Michigan se sont confrontés à des joueurs sur le jeu vidéo Foldit, un puzzle-game en 3D dans lequel il faut identifier la forme d’une protéine. Au total, 469 gamers, 61 étudiants, 2 cristallographes (qui étudient la géographie des cristaux) et 2 ordinateurs se sont prêtés au jeu. Et ce sont les moins aptes à tirer leur épingle du jeu qui ont gagné.
Au final, les joueurs ont su trouver la forme de la protéine recherchée avant les scientifiques. Prouesse qui pourrait s’avérer très utile pour la recherche autour de la maladie d’Alzheimer puisque cette protéine empêche la formation des plaques amyloïdes, un des symptômes potentiels de la maladie.
Un phénomène à la portée de tous
L’utilisation du savoir collectif pour la recherche n’est pas une nouveauté. Des jeux comme Quantum Moves (Problèmes quantiques), Eterna (ARN), Phylo (ADN) ou Eyewire (cartographie des neurones) font appel à la réflexion des citoyens partout dans le monde et ont déjà permis de trouver de nombreuses solutions médicales et scientifiques.
Pour en savoir plus, nous avons trouvé une vidéo très bien faite de la chaîne YouTube DirtyBiology. En partant de l’application Pokémon Go, le vidéaste digresse sur la science citoyenne (Citizen Science) et ses applications, notamment dans le jeu vidéo.
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haaaa DBY bon ça
C’est pas forcément déconnant.
Les scientifiques, comme tous les professionnels, ont été formés à penser d’une certaine façon.
Et donc à résoudre les problèmes d’une certaine façon.
Cette façon est certainement très efficace dans 99,9% des cas. Mais peut-être que dans 0,1%, cette façon prend extrêmement longtemps.
Alors que 469 autodidactes, vont développer des façons “à eux” de penser la résolution de l’exercice.
Et dans certains cas, une partie de ces autodidactes vont développer une méthode de résolution beaucoup plus rapide, mais qui ne marche que dans 20% des cas.
Je ne dis pas que c’est tout le temps comme ça, mais c’est toujours intéressant de voir comment font d’autres personnes, sans formation professionnelle, pour résoudre des problèmes.
Car des solutions auxquelles des professionnels ne pensent pas, peuvent émerger.
j’adore la manière dont tu viens de sortir des stats au pif
J’ai du mal à voir où est le pif là dedans ^^ même donnée au hasard, ces stats font sens ^^
Les études sont là pour former les personnes à résoudre des problèmes “génériques” qu’ils seront amenés à résoudre dans leurs vie professionnelle… Et pour ce faire, on te file généralement 2-3 méthodes plus ou moins longues selon les cas mais qui marchent à tout les coups…
Parfois sans formation tu peux developper des solutions plus ou moins efficaces que celle vu par les professionnels du domaine… Ce qui dans certains cas amène à ce genre de découverte ^^
Après le coup des 20% c’est pas efficaces si ça te permet de résoudre le problème qu’une fois sur cinq… Je pencherai plus sur du 75% de chance que la méthode fonctionne ET soit plus efficace que la méthode professionnelle ^^
Oui, c’est du pif complet.
C’est juste pour illustrer le principe du problème très complexe résolu par des “non professionnels”.
Après, il faut aussi saluer les scientifiques qui ont réussi à mettre des problèmes très complexes sous forme graphique et les rendre accessibles à une plus grande communauté de personnes, sans avoir sous les yeux des équations complexes.