Alors que la sixième saison d’American Horror Story débute actuellement aux États-Unis, nombreux sont les spectateurs qui l’attendent au tournant. Ce show, qui se base sur des mythes et légendes urbaines angoissantes à chaque nouvelle saison, a connu un succès croissant. Mais la saison 5, nommée Hotel, avait déçu une partie des fans qui estimaient que le spectacle se tournait de moins en moins vers l’horreur. La faute peut-être à un teasing exagéré, qui avait trop désépaissit le mystère si inhérent à la peur.
Les fans ont été entendus
La production semble avoir appris la leçon puisque cette sixième saison avance à pas plus feutré. Les bandes-annonces n’ont rien dévoilé d’essentiel, si ce n’est que les faits se déroulent désormais dans une maison perdue dans la campagne de Caroline du Nord. On y suit Matt et Shelby, un couple composé de Sarah Paulson et Cuba Gooding Jr, qui vont être témoins de phénomènes particulièrement étranges. Si lui pense être la victime d’un canular des redneck du coin à cause du fait qu’il soit noir, Shelby perçoit des choses plus troublantes.
Durant cette saison nommée “My Roanoke Nightmare”, la grande Histoire rejoindra la petite. Le show fait la liaison avec l’arrivée des Anglais dans la région en 1792. Ces derniers fondèrent une colonie qui disparut intégralement sans que l’on sache vraiment pourquoi (une attaque d’indiens est la cause la plus plausible). C’est pour cela qu’elle fut appelée plus tard « la Colonie perdue ». C’est autour de ce fait historique encore étudié aujourd’hui que devraient s’articuler les épisodes.
Une intrigue pour l’instant bien ficelée
Ce premier épisode est clairement convaincant. L’esthétique est toujours aussi soignée, et le spectateur a même droit à quelques plans particulièrement inspirés. Si le thème de la maison hantée est vu et revu, on suit avec plaisir l’histoire de ce couple mixte qui déménage dans un endroit où les tensions raciales sont encore fortes. Cela permet également de laisser planer un doute quant à la suite de l’histoire. Menace réelle ou fantasmée ?
Les amateurs seront peut-être désarçonnés, voire déçus par le fait qu’il s’agisse ici d’un mockumentary. Des acteurs jouent le rôle des « vrais » Matt et Shelby et commentent donc les péripéties de Gooding et Paulson. Cela rajoute certes une touche de réalisme, mais peut avoir tendance à diluer la mise en scène, d’autant plus que cela nous rassure constamment sur leur sort.
On apprécie en revanche que le récit s’excentre et sorte du milieu urbain. À l’heure où Le projet Blair Witch fête ses 17 ans, on se réjouit de retrouver une atmosphère plus champêtre. Ce premier contact devrait également rassurer ceux qui estimaient que la série s’écartait de sa substantifique moelle : la peur. L’angoisse est plutôt bien distillée, et ces 45 minutes réservent quelques jumpscares bien sentis (pour peu qu’on se mette dans l’ambiance). Vous l’aurez compris, cette saison semble relever la barre et devrait être particulièrement agréable à suivre.
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Jumpscare ? Faut arrêter avec ces termes anglais inutiles… Cela m’a fait sursauter 😉
Faut plutôt arrêter avec le principe de refuser l’évolution d’une langue. On a toujours emprunté à l’étranger pour nos langues, et si ici on a besoin d’utiliser le terme jumpscare, c’est parce qu’il s’agit du terme technique. Je te défie de trouver un mot, ou une expression qui permet de faire passer le même message sans perdre du sens.
D’accord avec Marc. Jumpscare (sursauter de peur) n’a rien de technique et intraduisible en français.
Merci Abd. C’est surtout que l’on est en train d’appauvrir notre langue. Je ne refuse pas l’évolution de notre langue (sauf dans le cas d’une réforme absurde de l’orthographe : oignon ==> ognon, etc…), mais je refuse la facilité d’utiliser des mots anglais pour être simplement “in” (à la mode).
Bonjour… Alors moi ça me fera toujours marrer les gens qui disent qu’on appauvrit notre langue ??? A cause de quoi ? Des cons de parents qui donnent des portables à leurs gosses dès l’âge de 8 ans au lieu de leur donner des bouquins à lire ? (on les voit les phrases contenant 20 fautes sur Facebook et autres réseaux sociaux). De ce fait notre gouvernement pitoyable a décidé d’aller dans le sens des gens en prenant en compte leurs fautes. Par ailleurs, sachez que la langue anglaise est composé à 40% de mots FRANÇAIS ! et ouiiii ! Lorsque Guillaume le Conquérant fut roi d’Angleterre, il imposa à la cour le vieux français d’époque, ce qui modifia profondément la langue anglaise et l’enrichit considérablement de nouveaux mots ! donc bon, ce n’est pas en utilisant 10% de mots anglais que notre langue va s’appauvrir… mais plutôt réhabituer les gens à LIRE !
Tout à fait d’accord avec vous concernant la réforme de l’orthographe (même si cela vient, au départ, de l’académie française). Les mots français sont très présents dans la langue anglaise, oui. Mais cet apport conséquent vient d’une autre époque et beaucoup d’entre eux ont été anglicisés. D’ailleurs, je préfère que les mots étrangers soient anglicisés ou francisés selon le pays, car cela apporte un charme supplémentaire à la langue. Mais ce n’est que mon avis de simple lecteur du journal du geek 😉
Je ne comprends pas cette haine et cette polémique contre la reforme de l’orthographe. Celle-ci ne date pas de 2016 et n’impose rien, de la même façon que
d’autres réformes l’ont fait avant, celle-ci autorise simplement une
autre orthographe de certains mots. On s’en branle quoi… En même temps, c’est cool de fixer
le peuple sur des problèmes aussi insignifiants, ça leur évite d’avoir
trop de temps pour réfléchir… Et “Jumpscare” n’est rien de plus qu’un terme technique.
Haine ? non, car le terme est beaucoup trop fort. Polémique ? Oui, car débattre sur un sujet tel que la réforme de l’orthographe est pour moi important (comme n’importe quel sujet d’ailleurs). On simplifie l’orthographe de certains mots pour se mettre au niveau de la génération SMS et compagnie, au lieu d’éléver le niveau… Bref. Il y a, bien sûr, des sujets plus importants. La télévision est là pour polariser l’attention des gens sur des sujets bien plus futiles… 🙂
Pour moi un Jumpscare s’apparente au vocabulaire du cinéma alors qu’un sursaut de peur correspond plutôt à la vie réelle (“Tu m’as fait sursauter !”)
Sinon l’épisode vous en avez pensé quoi …
je dois etre un d’un seul à ne vraiment pas etre convaincu par cet épisode, décors fade, mockumentary qui casse vraiment le rythme et nous empeche d’avoir peur pour les personnages, de plus cela risque d’etre vraiment lassant à la longue.. épisode très mou pour l’épisode lançant la saison.. scénario cliché déjà vu 15 000 x fois.. non pour la premiere fois AHS ne m’a pas surpris, et ce n’est pas l’effet documentaire qui peut rattraper le tout.. en esperant que la saison s’améliore..
Juste une précision, les événements concernant la colonie disparue se sont déroulés entre 1584 et 1590 et non en 1792. Il y a eu 3 tentatives de colonisation de l’île de Roanoke dont 2 qui se sont soldés par la disparition inexpliquée de toute la colonie.Il est plus avantageux d’avoir les bonnes dates pour sa culture G ^^
Bloquée à l’épisode 4 depuis plusieurs semaines je n’accroche absolument pas et je ne parviens pas à me motiver pour voir la suite et aller jusqu’au bout. C’en est presque une corvée. La série est de moins en moins bonne pour moi depuis la 4ème saison, à ce moment j’ai commencé à me lasser mais suis allée au bout, j’ai préféré la 5ème sans la trouver extra et la 6ème me laisse de marbre…