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Catalyst E2 : un bus électrique capable de rouler 500 kilomètres sans recharge

Proterra est une entreprise américaine qui développe des bus électriques depuis 2004. Son dernier modèle en date est un mastodonte qui peut rouler sur plus de 500 km en une seule recharge.

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Le Catalyst E2 Max est un bus électrique destiné à un usage public citadin. Selon Proterra, son constructeur, il est capable de rouler une journée entière – ou 500 kilomètres – lorsque la batterie est entièrement chargée. Plus léger qu’un bus standard, il est équipé de deux batteries de 660 kWh. C’est très largement supérieur à ce qu’on peut trouver sur les autres véhicules électriques. A titre de comparaison, la plus performante des Tesla Model S dispose d’une batterie de 100 kWh pour une distance maximale d’environ 500 kilomètres.

Alors pourquoi un tel écart d’énergie ? Tout simplement parce que le bus de la série Catalyst E2 devra transporter 39 personnes de plus qu’une voiture personnelle. Il est également équipé d’un système de récupération de l’énergie de freinage. C’est à dire que les batteries se rechargent quand le véhicule freine (de la même façon que ce que l’on trouve sur les voitures hybrides, notamment de chez Toyota). Proterra dit pouvoir récupérer 90% de l’énergie cinétique du bus.

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Un tarif prohibitif

Comme tous les véhicules propres, le Catalyst E2 Max a son « petit » défaut : il coûte 700 000 euros, deux fois plus cher que les bus fonctionnant au diesel. Cela pourrait bien dissuader les villes de passer au vert. Pourtant, l’entreprise explique que le différentiel de prix sera compensé sur d’autres plans comme l’entretien, l’absence de carburant et de pollution ou encore les aides gouvernementales accordées à ceux qui passent le cap.

Aux États-Unis, les transports en commun jouent pour 26% des émissions de gaz à effet de serre. Mais les bus ne représentent qu’une maigre part de ce chiffre (4%). Comme le fait remarquer Wired, « ces bus écologiques ne transformeront pas la face des villes, mais ils peuvent donner l’envie et la détermination aux citoyens d’agir dans le bon sens ».

Autre défi de taille à relever : l’origine de l’énergie électrique. Cela ne sert à rien de rouler électrique si cette énergie a été produite en brûlant du charbon ou du pétrole. Mais ça, c’est aux villes et aux gouvernements de mettre la main à la pâte.

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Le Catalyst E2 pourrait débarquer sur les routes américaines en 2017. La ville de Las Vegas a déjà commandé les siens. Notez que les bus électriques ne sont pas une nouveauté. À Lyon, mais aussi à Grenoble ou Limoges, une très grande partie du réseau d’autobus (appelés trolleybus) tourne à l’énergie électrique grâce à des câbles installés au-dessus de la route.

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4 commentaires
  1. petite correction : il n’y a plus de trolleybus sur grenoble depuis longtemps mais depuis peu des hybrides gazole/electrique (urbanway)

    par contre y a toujours les câbles des ancien trolleybus

  2. Ouai on promet plein d’avantages .Sauf que c’est de l’électronique donc les réparation au bout de quelques années deviennent prohibitives .
    Un peu comme les voitures modernes à essence style injection directe , la mécanique est tellement complexe que pour dépanner ça ç’est un vrai casse tête et que les coup sont démesurés .
    Alors qu’une bonne vieille 4 L , une deux chevaux , c’est de la mécanique simple , par conséquence très simple à remettre sur pied .

    1. Relis l’article et essaye de tous bien comprendre,
      on parle de transport en commun, qui si il s’on bien déployer et en nombre permettrait de se passer d’automobiles dans nos centre urbains.
      Et donc de mécaniquement descendre la quantité de polluant, et donc aux fil du temps on peux espérer qu’elle redeviennent plus respirable.
      Parce que le systèmes de santé publiques prend en charge les maladies lié a un environnement fortement pollué.
      Donc on pourrait se dire qu’un transfert de moyen peux s’opérer, on soigne moins de maladie en contrepartie d’un système de transport urbain infiniment moins polluant.

Les commentaires sont fermés.

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