Pour le créer, Robert Wood et Jennifer A. Lewis ont eu recours à l’impression 3D, au moulage ainsi qu’à la lithographie pour rendre souples les parties généralement rigides comme la batterie et les cartes électroniques.
Propulsion chimique et circuit logique micro-fluidique
Avec un système ingénieux de propulsion pneumatique, une réaction chimique permet de transformer une petite quantité de carburant liquide (du peroxyde d’hydrogène) en grande quantité de gaz qui s’écoule dans les bras du poulpe et les fait gonfler. Un circuit logique micro-fluidique permet de contrôler le processus de transformation du liquide en gaz et ainsi lui donner la capacité de remuer. Le gaz utilisé est enfin évacué à l’extérieur du robot… #prout.
“Ces recherches constituent une preuve de concept. Nous espérons que notre approche pour créer des robots mous autonomes va inspirer bon nombre de roboticiens, des ingénieurs en matériaux et des chercheurs spécialisés dans les nouvelles techniques de fabrication” indique Ryan Truby, étudiant au laboratoire de Jennifer Lewis.
L’équipe plancherait déjà sur un nouveau prototype plus complexe d’Octobot, capable de ramper, nager et interagir avec son environnement. Sa structure molle lui permettant d’intervenir dans des endroits inaccessibles aux robots rigides.
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