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[Impressions] On a brisé du samouraï et du viking dans For Honor

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Au milieu d’un catalogue fait de déceptions (Watch Dogs 2) et de valeurs sûres (South Park : L’Annale du destin), For Honor faisait figure de réconfort…

Au milieu d’un catalogue fait de déceptions (Watch Dogs 2) et de valeurs sûres (South Park : L’Annale du destin), For Honor faisait figure de réconfort inattendu. Longtemps laissée dans le brouillard (un brawler ? de stratégie ? solo ? multi ?), cette nouvelle licence concoctée à Montréal s’est enfin laissée approcher manettes en mains, lors d’une courte (mais réjouissante) escarmouche multi. Il s’agit bien de camper un guerrier choisi parmi plusieurs types (ici, on avait le droit au chevalier européen, au samouraï et au viking) et guider des hordes de combattants/bots contre celles de l’ennemi, en essayant de faire le ménage à l’arme blanche au cœur d’imposantes batailles médiévales.

Vaincre les généraux ennemis

Doté de son arme de prédilection, chaque guerrier dispose de 3 types de gardes (haute, moyenne, basse), qu’il peut changer à tout moment avec le joystick droit. Cette posture détermine non seulement l’angle de son attaque mais aussi de sa défense. Pour percer la garde de l’ennemi, ou parer ses coups, il faut savoir alterner entre les postures, anticiper celles en face pour mieux exploiter la faille de l’adversaire et le blesser. Lors de cette démo, la bataille opposait 4 joueurs contre 4 autres sur un mode de conquête de zone (il existe par ailleurs du brawl en 2 vs 2).. Chaque camp devait escorter ses creeps vers la ligne de front, la capturer ou la défendre contre la vague ennemie, notamment les généraux ennemis qu’il faut défier en duel singulier au milieu de la mêlée, afin de faire progresser son groupe vers la zone suivante.

For Honor 1

Des combats spectaculaires mais attention à la lisibilité

Si les références abondent devant un tel pitch (un mix entre Dynasty Warriors, les MOBA de type Smite ou les Souls pour le côté hardcore et “réaliste” des duels tactiques), For Honor réussit tout de même à imposer sa propre identité. Efficace et physique, la tension des duels repose sur ce système à la shifumi de garde qui, une fois assimilé (pas une mince affaire), permet vraiment un ascendant sur un adversaire déconcentré. Côté champ de bataille, l’ambiance “cliquetis des épées et crânes fendus” assure le spectacle, et la gestion des hordes donnent aux assauts la dose épique suffisante pour aiguiser les sens. Mais c’est peut-être aussi là que réside la potentielle nemesis de For Honor : souvent surchargé de combats dans tous les sens, l’écran devient vite chaotique, pour ne pas dire imbitable, ce qui ne manque pas de brouiller les signaux visuels utiles pour se défendre correctement.

For Honor 2
Souhaitons que ce défaut de lisibilité soit passager, et ne vienne pas nuire à l’ambition stratégique du titre, qu’on devine destiné à un éventuel e-sport. Quand bien même, For Honor prouve une fois de plus qu’Ubisoft, après Rainbow Six Siege et The Division, se donne des ambitions alternatives, en plus de moyens confortables, pour occuper de nouveaux prés carrés multijoueurs. Reste à savoir si le jeu saura aussi proposer une narration solide pour son expérience solo, qu’on nous promet aussi riche que son multi. C’est déjà bien d’y croire.

For Honor sera disponible sur PC, Xbox One et PS4 le 14 février 2017

For Honor 3

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