Cela fait déjà un petit moment que plusieurs grands acteurs automobiles s’intéressent aux voitures autonomes. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les entreprises de VTC évoquent cette technologie comme le futur du déplacement avec chauffeur. Le succès de ces derniers n’est pas passé inaperçu, et Airbus, deuxième constructeur mondial dans l’aéronautique, a récemment diffusé un communiqué indiquant ses projets d’avenir.
Le groupe européen a l’intention de désengorger le trafic urbain, qui va continuer d’exploser, en mettant en place un réseau de taxis volants autonomes nommé CityAirbus. Une idée qui peut paraître saugrenue, mais que l’avionneur semble prendre au sérieux.
La filiale Airbus Helicopters, en charge du projet, estime que l’idée est réalisable, bien qu’il faille encore travailler sur une technologie de pointe pour éviter les obstacles aériens. Mais une bonne partie des éléments nécessaires sont déjà là, comme l’a indiqué un des ingénieurs du groupe.
« L’essentiel des technologies nécessaires, comme les batteries, les moteurs et l’avionique sont déjà là »
Si Airbus n’a pas précisé combien coûterait la mise en place d’une telle infrastructure (actuellement difficilement quantifiable), on sait à peu près comment le tout fonctionnera. Via une application, le client pourra réserver une place à bord d’un taxi volant. Le prix total sera divisé avec les autres passagers afin que le prix final soit équivalent au tarif d’une course en voiture.
Sans même rentrer en profondeurs dans les questions liées à l’énergie, la communication entre véhicules ou les risques de piratage, le projet peut sembler abracadabrant pour une grande partie du public. Pourtant Tom Enders, président exécutif d’Airbus Group a réaffirmé le sérieux du projet dans Forum, le magazine interne du groupe.
« […]Il n’est pas fou de penser qu’un jour nos grandes villes auront des voitures volantes qui circuleront dans les airs. Ainsi, dans un futur proche, nous utiliserons nos smartphones pour réserver une place dans des taxis volants complètement autonomes et qui atterriront juste devant notre porte d’entrée. Et tout ça, sans pilote »
Concernant ce dernier point, le communiqué précise que les vols se feront avec un conducteur dans un premier temps. Quoi qu’il en soit, l’espace aérien de nos mégalopoles pourrait bientôt être le terrain de jeu privilégié de certaines multinationales.
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Extravagant, en effet : la Sabena avait réalisé au début des années 60 un tel réseau d’héliports qui avait vocation de couvrir toute la Belgique !… Il n’a connu que quelques années d’exploitation avant d’être abandonné : coût exorbitant et fréquentation très faible ( bien trop chère : le prix du billet de train restait sans concurrence !…) . Il faudrait utiliser des appareils peu couteux pour que le prix du “taxi” soit attractif !… Or, depuis les années 30, tous les projets ne dépassent pas le stade du prototype, quelques soient leurs qualités ( parfois révolutionnaires ! ) : un puissant lobby militaro-industriel s’oppose au développement de cette technologie !…