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Microsoft stocke 200 Mo dans de l’ADN synthétique

Nouveau record du monde pour une équipe de chercheurs de l’Université de Washington (en collaboration avec Microsoft) qui a réussi à stocker jusqu’à 200 méga-octets de…

Nouveau record du monde pour une équipe de chercheurs de l’Université de Washington (en collaboration avec Microsoft) qui a réussi à stocker jusqu’à 200 méga-octets de données informatiques sur des brins d’ADN synthétiques.

“Une fois codé, l’espace requis pour contenir l’ensemble de ces données dans un tube à essai serait inférieur à la pointe d’un crayon”, a déclaré Douglas Carmean, l’architecte associé de Microsoft qui supervise le projet.

Avec de telles performances, certains s’accordent déjà à dire que “la totalité de l’Internet pourrait bientôt tenir dans une boîte à chaussures”.

Il s’agirait donc là d’un grand pas en avant pour l’ère du stockage. L’ADN étant très dense, il est possible d’y incorporer une grande quantité d’informations dans un très petit volume et de les conserver un millier d’années. Une solution bien plus pérenne que les technologies actuelles qui ont une fâcheuse tendance à se détériorer après quelques décennies.

Néanmoins, deux contraintes ralentissent quelque peu la démocratisation de cette technologie. Premièrement, le procédé d’écriture coûte encore très cher. Deuxièmement, la lecture des données contenues dans de l’ADN nécessite jusqu’à plusieurs heures.

Il sera donc nécessaire de patienter encore quelques années afin que la technologie gagne en rapidité et devienne suffisamment bon marché pour être commercialisée.

Selon l’équipe en charge du projet, les premiers clients devraient être les centres de données pour qui l’optimisation de l’espace de stockage est une nécessité.

Notons pour finir, que dans ces fameux 200 Mo contenus dans l’ADN, les chercheurs ont stocké des photographies de plusieurs œuvres d’art, un clip en HD du groupe OK Go !, la Déclaration Universelle des droits de l’Homme dans plus d’une centaine de langues, les 100 meilleurs livres du Projet Gutenberg et la base de données sur les semences mise à jour par l’ONG Crop Trust.

Plus de détails concernant cette technologie sont à découvrir dans ce PDF.


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7 commentaires
  1. Quand je vois le nombre de dizaines, voir de centaines de giga qu’on peut stocker sur des dongles usb microscopiques, je vais faire mon chieur mais je trouve que 200Mo sur un volume “qui fait la taille de quelques grains de sucre” me parait pas extraordinaire comme exploit…

    1. Pardon, mais soit tu n’as pas bien lu, soit tu n’as pas d’ambition. On pourrait faire tenir l’Internet dans une boîte à chaussure.Finalement, the IT crowd avait raison.

      Au passage, le hasard fait quand même vachement bien les choses.

  2. le but de cette tech a terme c’est de pouvoir stoker ses donner en soit mais c’est pas encore pour tous de suite ^^

    1. Tu l’as lu quelque part ça ou ça vient de toi ??
      Non parce que la c’est de l’ADN synthétique , il sert à rien….donc on peut se permettre d’y mettre des conneries dedans.
      Mais dans ton corps l’ADN est un pti peu “utile” quand même. ça serait dommage d’altérer ton génome pour stoker des données non?? 😉

  3. Tout l’Internet dans une boîte à chaussures ??!!

    Tout ça c’est grâce aux chats : internet c’est des chats, des chats, encore des chats et parfois des chatons, et les chats, leur leitmotiv c’est : if it fits, I sits ! Un chat peut tenir dans une boîte à chaussures ; voilà 😉

Les commentaires sont fermés.

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