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Clip-Air : l’avion de transport modulable dans une cinquantaine d’années ?

En développement depuis 2009, le concept d’avion modulaire refait parler de lui cette année. Imaginé par l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, le Clip-Air est une aile…

En développement depuis 2009, le concept d’avion modulaire refait parler de lui cette année. Imaginé par l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, le Clip-Air est une aile volante de grande envergure sous laquelle viendraient se glisser jusqu’à trois capsules de fret ou de passagers en provenance de la voie ferrée.

Un concept qui permettrait aux voyageurs de naviguer de la gare à l’aéroport sans quitter leur siège. Leur rame (pouvant contenir un peu plus de 150 personnes) viendrait tout simplement se fixer sous l’aile de l’avion pour partir vers de nouveaux horizons.

Lorsqu’il n’y aurait pas assez de passagers à bord d’une capsule, ses créateurs prévoient de remplacer celles-ci par des conteneurs pouvant renfermer des marchandises ou du carburant, afin de rentabiliser au mieux chaque vol.

L’idée étant d’apporter davantage de flexibilité aux voyageurs et aux opérateurs tout en assurant un taux de remplissage maximum.

Bien évidemment, il ne s’agit encore là que d’un “projet exploratoire” qui ne devrait pas avoir le jour avant plusieurs dizaines d’années, soulignent les ingénieurs. Ce cherche à ouvrir de nouvelles pistes de réflexion concernant les moyens de transport de demain.

L’équipe en charge du projet espère tout de même présenter un prototype de la taille d’un avion privé dans une dizaine d’années ainsi qu’un modèle pouvant transporter 150 passagers dans une quinzaine d’années.

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8 commentaires
  1. Concept intéressant mais il se pose certains problèmes de contrôle des éléments avant de prendre l’air.
    Entre le trajet sur voie ferrée où les modules pourraient être soumis à des chocs/déformations ou des impacts avec des objets extérieurs et leur fixation sous pour l’envol, j’imagine qu’il devra y avoir une batterie de ckecks à effectuer pour s’assurer de l’intégrité des fuselages.

    1. Assez D’accord là dessus :
      Quand bien même il y aurait des installations pointues de contrôle de pré-décollage, et incluant le fait que ces modules sont + à même d’être inter-changés pour révision / entretiens…
      D’autre part pour l’aspect sécurité / sauvetage ça peut être intéressant si ces modules s’éjectent, ont des parachute, intégrés (ou rétro/fusées) et (si possible) flottants… mais là je me barre au loin en vrille 😀

  2. Concept intéressant, un argument pourrait aussi être la sécurité avec des “wagons” pouvant être détachés en cas d’urgence (feu dans un autre compartiment, problème sur l’aile…) et se poser à l’aide de parachutes assez doucement pour sauver les passagers.
    Mais je ne connais rien à ce domaine et je ne sais pas du tout si c’est possible…

  3. Suis-je le seul à voir le danger de ce concept qui j’espère ne verra jamais le jour? et en cas de complication peut-on larguer l’une des 3 capsules? je vous laisse deviner laquelle sera larguer en premier…..ça commence par éco, sans parler des attaques terroristes qui vise de plus en plus l’aviation civile, désolée d’être pessimiste mais le ratio risque avantage n’est pas équitable et n’est pas avantageux pour les clients.

  4. Mais c’est que nous sommes des génies sur cette page :))
    à supposer que ça sorte réellement un jour, je suis persuadé que les ingénieurs n’ont pris en compte aucun des risques que nous citons fièrement derrières nos écrans !
    Perso j’aurai certainement jamais parié sur l’A380 : trop gros passera pas!
    eeeet pourtant…
    après ça me rassure : heureusement que les concepteurs de toutes époques n’écoutent pas toujours les sceptiques comme nous X))
    Je serais encore en train de ramasser le crottin de mon canasson en allant poster un télégramme tiens.

Les commentaires sont fermés.

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