Entendons-nous bien : quand je dis que Scorn est beau, je parle évidemment de son design, qui transpire le malaise par le moindre de ses pixels. Cela faisait très longtemps que l’aspect visuel d’un jeu ne m’avait pas autant attiré au premier coup d’oeil. Impossible de ne pas penser à Alien et au travail de Hans Ruedi en voyant cette technologie très organique.
Décrit comme un FPS atmosphérique, Scorn est centré sur le concept de Geworfenheit, créé par le philosophe Heidegger en 1972 et que je préfère vous laisser découvrir plutôt que de mal l’expliquer. Le personnage que vous incarnez se retrouve perdu au sein d’un monde étrange dont les développeurs veulent faire un personnage à part entière. Les différents environnements qui le composeront seront autant de zones de jeu bénéficiant de leur propre thème, puzzles et personnages. Si l’exploration ne sera pas linéaire, le personnage principal progressera tout de même en récupérant de nouvelles armes, objets et capacités qui lui permettront d’atteindre la fin de l’histoire.
Le jeu était passé par la case Kickstarter en 2014 avant que ses développeurs ne parviennent à convaincre un investisseur privé, ce qui n’a pas dû être évident au vu de l’ambiance très particulière du jeu. La sortie prévue pour 2017 ne concerne que la première partie du jeu, l’équipe de développement étant trop petite pour pouvoir travailler sur l’ensemble de manière simultanée. Il faudra être patient, mais le jeu a su attirer notre curiosité.
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