L’opération est délicate pour l’énorme sonde (3,5 tonnes). Lancée à pleine vitesse, elle devra ralentir considérablement sous la houlette de la NASA pour ne pas dépasser son objectif et être happée par la gravité de la géante gazeuse. Elle profitera de cette décélération afin d’activer ses instruments, au nombre de neuf, afin d’étudier l’atmosphère de l’astre.
L’autre danger de la manœuvre est de trop décélérer et ainsi tomber dans les nuages de la planète. Dans ce cas, adieu la sonde. D’ailleurs, Juno devrait finir sa vie en se propulsant dans la planète en février 2018. Une tactique qui permettra de savoir ce qui se cache sous son épaisse couche nuageuse.
En 18 mois, Juno devrait faire 37 fois le tour de Jupiter.
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Il est sûr que la manœuvre est délicate, ni trop vite pour ne pas rater l’objectif, ni trop lentement ni trop près sous peine de se faire avaler.
J’admire la précision des calculs pour satelliser un engin de 3,5 tonnes autour d’une planète qui possède une gravité de surface 2,5 fois plus grande que celle de la Terre et qui se déplace (autour du Soleil) ) avec une vitesse orbitale moyenne de 13 km/s.
Le tout à une distance qui varie entre 600 et 750 millions de km.
Certes les ordinateurs font les calculs mais il faut concevoir les programmes et leur fournir les paramètres. De quoi faire aimer les mathématiques appliquées.
On espère de superbes images.