Vous avez certainement déjà offert une carte-cadeau à un ami ou un proche ou opté pour une carte de fidélité qui vous assure réductions et autres joyeusetés dans votre boutique préférée. Chez Starbucks, ce système lui assure une confortable trésorerie révèle le Wall Street Journal dont Les Échos rapportent l’analyse.
Ainsi, selon les données de Standard & Poor’s, au premier trimestre 2016, aux États-Unis, 1,2 milliard de dollars dorment sur ces cartes dans l’attente d’être débloqués. Une somme qui place Starbucks au milieu d’établissements financiers tels que Customers Bancorp ou The Bancorps Inc. La chaîne de café et autres muffins reste certes loin derrière Paypal et ses 13,02 milliards de dépôts ou American Express et ses 3,32 milliards, mais aussi loin devant Green Dot Corp. qui ne dispose que de 560 millions de dollars de trésorerie.
Bank of America ou JP Morgan ne joue évidemment pas dans la même cour, mais la somme n’en reste pas moins impressionnante pour une entreprise de la taille de Starbucks. D’autant que cette somme a doublé en une année seulement : elle s’élevait à 621 millions de dollars (545 millions d’euros) en 2014
Starbucks ne peut évidemment pas comptabiliser cet argent dans ses revenus avant qu’il ne soit échangé contre un latte ou un muffin, toutefois, cela ne l’empêche pas de l’investir dans des Bons du Trésor, des obligations de société de premier rang ou des certificats de dépôt qui arrivent à échéance dans les 3 à 12 mois, précise Bloomberg.
Un investissement qui commencerait à porter ses fruits. Sur les quatre derniers trimestres, Starbucks aurait ainsi récupéré par moins de 146 millions de dollars uniquement grâce aux intérêts.
Starbucks s’est donné les moyens de ses ambitions et met régulièrement en avant ses cartes offrant des rabais et des cadeaux aux personnes qui téléchargent l’app mobile de paiement et rejoignent son programme de fidélité. Surtout lors de la période lucrative des fêtes de fin d’année.
En 2014, 2,5 millions de cartes-cadeaux se sont écoulées à Noël, autant de personnes gâtées qui sont ensuite incitées à s’enregistrer pour bénéficier du programme de fidélité leur offrant des points à cumuler lors de chaque achat. Entre Noël 2014 et septembre 2015, 5,1 milliards de dollars ont été placés sur ces cartes et dépensés dans leur quasi-intégralité (entre 97 et 98 %) précise Les Échos.
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Un bon exemple du principe “plus on est riche, plus on peut gagner d’argent”… Le capitalisme c’est merveilleux, mangez-en.