Une proposition en cours de discussion actuellement ajouterait en effet une case en plus sur ces documents pour indiquer… les adresses de ses profils sur les réseaux sociaux. En cas de doute, les douanes américaines pourraient ainsi consulter les comptes Twitter, Facebook et autres d’un voyageur. Il arrive en effet qu’on « oublie » qu’internet est un espace d’expression public.
Au moindre message un peu suspect, les autorités américaines seraient ainsi en droit d’empêcher l’arrivée de la personne sur le territoire. Cependant, remplir cette case ne serait pas obligatoire (de plus, il doit en rester encore quelques uns qui ne sont pas connectés à un réseau social). Pour le moment, le public a encore deux mois pour commenter cette proposition (directement au bureau des douanes à Washington), avant que les autorités ne se penchent dessus.
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Il est surtout surprenant que des gens sains d’esprit n’aient pas encore compris que ces réseaux n’ont de social que le nom : ils privent l’accès à la libre information pour ceux qui ont choisi de ne pas se soumettre au Diktat américain, et entraînent dans la spirale les proches de ceux qui collaborent volontairement ou non ! On est dans un espèce d’effet boule de neige de la prostitution numérique, où le seul gagnant est comme toujours le tenancier du casino.
Exit facebook, twitter, et autre linkedin – le social, c’est d’abord le respect d’autrui !
Top et si comme certains d’entre nous on a pas de profils dans les réseaux sociaux on reste au terminal ^^?
Mais lol. Ils savent pas utiliser Google pour chercher eux-même le profil en cas de doute? Surtout si la case est pas obligatoire. Sans parler de se créer un profil tout propre à déclarer, bien public, qui lui contient rien de spécial.
Pas de profil à mon vrai nom, comme ça…. pouet pouet… 🙂
“de plus, il doit en rester encore quelques uns qui ne sont pas connectés à un réseau social”
On en est vraiment là? Une formulation qui laisse présumer qu’ils vont en avoir un un jour…
Ou une formulation qui laisse présumer que si on n’a pas de compte on a raté sa vie.
Pourtant on vit très bien sans réseau social et on n’est pas pour autant le dernier des couillons ou des Mohicans.
Bien au contraire !
Quant aux douanes américaines elles voudront bientôt connaître la couleur de votre dernier caca.
Et donc si je critique Donald Trump en disant de celui ci que c’est la dernière des merdes et qu’un Jour je veux me rendre aux USA, on fait quoi on el dégage arrivé à l’aéroport ? C’est ca le “land of the free ” dont ils nous rabâchent les oreilles en permanence ?
et ya pas moyen de faire un USAxit du monde tant qu’à faire ?
Pour information, si vous avez besoin de certaines habilitations délivrées par l’état, votre vie numérique est la première chose qui est regardée.
Comme le constate deckard, c’est une véritable incitation à la clandestinité !….
Supposons que je coche la réponse “non” du questionnaire … et qu’ensuite, je sois amené à me rendre à New York !… Deviendrais-je suspect d’avoir menti à un interrogatoire officiel , et par voir de conséquence, dans ce climat de défiance “terroristique” , me retrouverais-je sur la pente fatale du “combattant illégal”, gibier de Guantánamo ?…
Par “précaution” , on peut donc conclure comme deckard que la clandestinité est préférable !…
Toute clandestinité est illusoire dès lors que vous partager des @ip, des numéros de carte bleues, des contacts, des sms… les gens qui sont en contact avec vous sont autant de marqueurs qui vous identifient et que vous ne pouvez contrôler.
Vous croyez que parce que vous êtes localisé à Taïwan vous êtes protégés ? La France ou Taïwan pour Uncle Sam, c’est kif-kif. Et de toute façon, il y a de fortes chance que ça transite de toute façon par les USA.