Un an après avoir levé 1,5 milliard de dollars, Airbnb a récolté 1 milliard de dollars sous forme de dette auprès des plus grandes banques américaines, JP Morgan Chase & Co, Citigroup et Bank Of America, mais aussi Morgan Stanley.
Bloomberg, qui dévoile cette nouvelle levée de fonds, précise que ces fonds serviront la stratégie de croissance de la firme à l’international, mais aussi son expansion au déploiement au-delà du secteur de la simple location de domicile.
Airbnb développerait une offre de service pour les voyages afin d’acquérir de nouveaux utilisateurs et ainsi contenter ses actionnaires.
De quoi faire enrager un peu plus le secteur hôtelier, déjà échaudé par l’arrivée de cette licorne californienne au succès aussi fulgurant qu’insolent. En moins de 10 ans, Airbnb a opéré 8 levées de fonds pour un butin de 3,4 milliards de dollars récoltés auprès de 32 investisseurs. La société US, non-côté en Bourse, bénéficierait d’une valorisation estimée à plus de 25,5 milliards de dollars.
En France, après des débuts chahutés par le secteur hôtelier, Airbnb collecte désormais la taxe de séjour. D’abord tenu de la reverser à la municipalité parisienne puis à Chamonix, la collecte va être étendue à 18 villes en France à partir du 1er aout
Concernant Paris, première destination touristique de la plateforme avec 60 000 logements proposés, 1,2 million d’euros ont été reversés en 3 mois. Challenge a fait le calcul, cela représente pas mois d’1,4 million de nuitées entre octobre et décembre 2015. Soit 5,6 millions de nuitées sur une année entière et donc plus de 10 % de l’offre hôtelière.
Une concurrence qui pèse sur les prix. Si la tendance est à la hausse en Europe, une étude de HRS, l’un des spécialistes mondiaux de la réservation d’hôtels, démontre que la présence d’Airbnb a eu pour conséquence de faire baisser le prix moyen d’une chambre de 0,7 % sur un an.
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