L’Agence du Numérique, composée d’une quarantaine de personnes, doit faire le lien entre les écosystèmes numériques, les territoires et le gouvernement. Elle est regroupée autour de trois grands axes :
— Le plan Très Haut Débit (TDH), qui vise à couvrir l’ensemble du territoire en fibre optique d’ici 2022, accompagné d’un programme de couverture mobile des zones blanches ;
— la mission French Tech créée en 2013 et chargée de soutenir les start-ups françaises pour en faire des « champions internationaux » ;
— le programme société numérique qui « vise à donner aux citoyens la capacité de saisir les opportunités du numérique ».
Avec ce nouvel outil « flexible », « agile », « créatif », la France se dote d’une « force de frappe pour mener une politique publique autrement ».
« C’est la définition des solutions par les outils et par la data, au service des usagers. Et ces usagers ne sont pas des clients, ils sont des concitoyens, ils sont des administrés », a indiqué Axelle Lemaire
Cette nouvelle administration « à la demande » est rattachée à la Direction générale des entreprises (DGE) à Bercy, elle est dotée d’un Conseil d’orientation stratégique indépendant composé de personnalités aux profiles hétéroclites : chefs d’entreprises, élus et personnalités du monde de l’innovation qui aura une fonction de « poil à gratter » a tenu à préciser Axelle Lemaire. De Pascal Cagni (ex Apple et président directeur du fonds d’investissement C4 Ventures), à Bernard Liautaud (Co fondateur de Business Object, un éditeur de logiciel racheté en 2008) en passant par le journaliste et écrivain Francis Pisani ou la maire de Nantes Johanna Roland, ville labellisée French Tech.
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– “L’Agence du Numérique, composée d’une quarantaine de personnes”
– “Cette nouvelle administration est dotée d’un Conseil d’orientation stratégique indépendant composé de personnalités aux profils hétéroclites”
A l’heure où on ne cesse de nous répéter qu’il faut réduire l’administration nos politiques nous inventent encore deux machins de plus, une nouvelle agence et un nouveau conseil d’orientation, autant dire des comités théodules comme on en raffole en hauts lieux,
avec le discours qui va bien :
« une force de frappe pour mener une politique publique autrement », beau bla bla bien creux.
Attendons de voir cette force de frappe à l’œuvre, mais à part les gueuletons je ne vois pas bien l’utilité dans l’immédiat.