C’est non. « Le tribunal estime que Julian Assange reste soupçonné de viol […] et qu’il existe toujours un risque qu’il fuie ou se dérobe d’une manière ou d’une autre à un procès ou une condamnation », a indiqué dans un communiqué le tribunal.
PA: Assange to appeal Sweden’s lower court decision to not comply with UN order demanding his release https://t.co/UzKmNOzdGL
— WikiLeaks (@wikileaks) 25 mai 2016
Fondateur de Wikileaks, Julian Assange est réfugié depuis juin 2012 au sein de l’ambassade d’Equateur à Londres. Il demandait la levée du mandat européen émis à son encontre dans le cadre d’une affaire de viol remontant à 2010, arguant que le groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire avait jugé qu’il était « arbitrairement détenu par les gouvernements de Suède et du Royaume-Uni depuis son arrestation à Londres le 7 décembre 2010, en contravention avec les règlements internationaux ». La Suède et le Royaume-Uni n’avaient pas manqué de préciser que cela n’aurait « pas d’incidence sur l’enquête en cours ». Donc acte.
« Étant donné que Julian Assange ne souhaite pas se soumettre au mandat d’arrêt et qu’aucun élément nouveau n’est apparu dans le dossier, le tribunal n’a pas trouvé de raison de réexaminer le mandat d’arrêt », ont estimé les juges suédois.
Wikileaks a d’ores et déjà prévu de faire appel de la décision.
Depuis le début de l’année, Julian Assange attend d’être entendu par la Suède dans l’affaire qui les préoccupe. Mais des imbroglios juridiques et diplomatiques avec l’équateur bloquent cet interrogatoire.
La Cour Suprême suédoise et la cour d’appel de Stockholm ont déjà rejeté une requête similaire formulée l’année dernière.
Les premières prescriptions concernant une affaire d’agression sexuelle et de harcèlement sont tombées l’été dernier, mais Assange reste toujours poursuivi dans l’affaire la plus grave, celle concernant le viol d’une Suédoise commis dans la région de Stockholm en 2010, dont la prescription, plus longue (10 ans), ne tombe pas avant 2020
C’est cette dernière affaire qui a conduit la justice suédoise à délivrer un mandat d’arrêt européen en novembre 2010. Julian Assange a toujours contesté la véracité de ces faits et s’est réfugié au sein de l’ambassade d’Équateur à Londres en juin 2012.
Les autorités souhaitent qu’il se rende en Suède pour répondre aux questions des enquêteurs. Requête qu’il a toujours refusé, prétextant qu’il s’agissait d’un subterfuge, mais surtout d’un premier pas vers son extradition aux États-Unis où il pourrait être jugé en vertu de l’Espionage Act pour la divulgation, sur le site Wikileaks, des War Logs d’Irak et d’Afghanistan de l’armée américaine, mais aussi de quelques 250 000 câbles diplomatiques US.
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Une vraie bande de fumiers ! Ah elle est belle l’Europe ! Entre Snowden qui se réfugie en Russie, état extrêmement démocratique, et Assange retenu dans une ambassade prison, il est vraiment temps que M. Asselineau et son UPR nous sortent de cette Europe de merde à la solde des USA !