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Une ancienne salariée attaque Valve pour discrimination transgenre

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Elle était traductrice hispanophone pour Valve et son départ ne s’est pas très bien passé. Uniquement identifiée par ses initiales A.M., l’ex-employée accuse l’éditeur de l’avoir…

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Elle était traductrice hispanophone pour Valve et son départ ne s’est pas très bien passé. Uniquement identifiée par ses initiales A.M., l’ex-employée accuse l’éditeur de l’avoir licencié à cause de ses protestations contre l’exploitation de traducteurs bénévoles et à cause du fait que son ancien supérieur n’était pas à l’aise avec le fait qu’elle soit transgenre. La plainte date du 12 avril et l’intéressée demande 3,1 millions de dollars de dommages et intérêts.

D’après la plainte, en 2012, alors qu’elle travaillait au siège social de Valve dans l’État de Washington, elle a fait savoir à sa hiérarchie sa volonté de changer de genre et son besoin de déménager à Los Angeles le temps de l’opération, des traitements et du suivi notamment psychologique. Valve n’était pas contre l’idée de la laisser faire du télétravail, cependant, à la condition qu’elle soit reclassée en prestataire indépendant, un statut bien moins avantageux notamment en terme de protection sociale. Elle affirme également avoir vu ses heures supplémentaires non payées avec ce nouveau statut. Sa transition de genre a également mis son superviseur, Torsten Zabka, mal à l’aise qui aurait commencé à dire « it » (« ça ») pour la désigner.

Toutefois, son licenciement a été déclenché le jour où l’employée a rempli un rapport dénonçant la manière dont Valve exploitait des traducteurs bénévoles, souvent mineurs, à qui Zabka faisait la promesse jamais tenue de postes rémunérés si le travail était satisfaisant. Toujours d’après la plainte, l’employée aurait eu des scrupules devant cette situation et l’aurait signalé au service des ressources humaines de l’entreprise, ce qui aurait précipité son licenciement.

Valve justifie ce licenciement par le fait que le poste a été rapatrié dans l’État de Washington. Cependant, la plaignante réfute cette théorie, étant donné qu’elle avait accepté de revenir vivre près du siège social. L’ex-employée pense ainsi que son licenciement est basé sur la discrimination liée à son changement de genre et sur le fait qu’elle ait dénoncé ces pratiques douteuses.

Elle demande 2 millions en dommages divers, 150 000 dollars de salaires non versés et 1 million en manque à gagner lié à ce licenciement.

Valve de son côté nie en bloc et demande à la plaignante d’abandonner les poursuites.

> Via Polygon, Kotaku

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