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IBM semble être sur la piste prometteuse d’un médicament antiviral universel

Il semblerait qu’IBM et l’Institut de Bioingénierie et de Nanotechnologies de Singapour tiennent quelque chose d’intéressant dans le cadre de la lutte contre les virus. On…

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Il semblerait qu’IBM et l’Institut de Bioingénierie et de Nanotechnologies de Singapour tiennent quelque chose d’intéressant dans le cadre de la lutte contre les virus. On parle bien des virus biologiques et cette découverte concernerait tous les virus, d’où son caractère inédit.

Dans une publication sur le prestigieux site de l’ACS (American Chemical Society), les chercheurs affirment avoir créé une molécule multifonction qui a démontré en laboratoire être capable de neutraliser la capacité qu’ont les virus à infecter les cellules saines. La méthode est plutôt simple sur le papier : cette molécule utilise la structure commune à la plupart des virus (notamment constituée de glucides) pour s’accrocher à ses récepteurs grâce à une liaison électrostatique, l’empêchant ainsi de s’arrimer ailleurs.

Cette molécule contourne habilement le problème de la mutation que subissent de nombreux virus. Le traditionnel vaccin que l’on utilise pour prévenir habituellement les maladies virales base sa défense sur l’ADN ou l’ARN de l’agent infectieux. Malheureusement, dans le cas de certains virus, comme celui de la grippe, la séquence ADN/ARN change constamment. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de se faire vacciner chaque année pour bénéficier de la protection du traitement.

La membrane ne changeant jamais, un traitement basé sur cette molécule pourrait non seulement être utilisé uniformément sur des maladies virales en constante mutation, mais aussi sur un large spectre de virus. Les tests effectués en laboratoires ont été pratiqués sur la dengue, la grippe, le chikungunya, l’entérovirus 71, l’ebola, le virus Marburg et l’herpès.

Cependant, ne vous attendez pas à voir ce traitement débarquer dès demain dans les pharmacies. De nombreux tests restent à effectuer sur l’animal, puis sur l’homme, impliquant un délai de plusieurs années avant l’arrivée éventuelle de ces produits.

> Via Presse Citron

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13 commentaires
  1. Peu de chance que cela n’arrive, ça emmerderait bon nombre de labo car gros manque à gagner.

  2. @jaragorn99 : ça n’emmerdera que ceux qui ne se lancent pas dans l’aventure coûteuse et risquée qu’est le developpement et la commercialisation d’un nouveau médicament. Je ne connais pas vraiment de cas “officiel” de de que tu avances. Quoi qu’il arrive, il est pas encore la le jour où on verra ce genre de produit arriver sur le marché. Sachant qu’il s’écoule +/- 12 ans entre le dépôt de brevet et la commercialisation…

  3. Tiens, je suis curieux de voir la réponse de mère Nature.
    Et encore plus des armes nanotechs que ça ve engendrer… Ebola ! T’es un noskill !

  4. “De nombreux tests restent à effectuer sur l’animal, puis sur l’homme, impliquant un délai de plusieurs années avant l’arrivée éventuelle de ces produits.”

    Pour les médicaments en effet c’est très long pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché.
    Par contre, pour toute les cochonneries chimiques qu’on trouve dans l’alimentation, les industriels de l’agro-alimentaire ne semblent pas avoir les mêmes contraintes ni les mêmes obligations.

  5. “Cependant, ne vous attendez pas à voir ce traitement débarquer dès demain dans les pharmacies. De nombreux tests restent à effectuer sur l’animal, puis sur l’homme, impliquant un délai de plusieurs années avant l’arrivée éventuelle de ces produits.”
    Les millions de gens qui vont mourir pendant cette période de précaution stupide, pense t-on à eux ???
    Faudra t-il une nouvelle guerre mondiale (période pendant laquelle ces tests sont oubliés) pour que les sciences et la médecine fassent une nouvelle fois un bon en avant ?

    1. De manière générale, en Europe, l’autorisation de mise sur le marché se fait en prenant en compte l’Amélioration du Service Médical Rendu (ASMR) (enfin en pratique il conditionne plutôt le taux de remboursement par les collectivités, mais peu d’industriel se lancerait dans la recherche d’un traitement onéreux qui n’apporte rien..). En conséquent :
      -Maladie pour laquelle un traitement efficace existe : impensable de le trouver disponible, même dans 10-15 ans..
      -Maladie pour laquelle rien n’existe : arrivée rapide sur le marché (dans les 5 à 10 ans..)

      Alors c’est bien beau d’être anticapitaliste, cracher sur tout, mais même si l’industrie pharmaceutique se fait pas mal de thunes, ils sont pas tous inhumains 😉

  6. Le souci avec ce genre d’article est que la source de l’info et rarement cité.
    je parle de l’article d’origine celui dui emanerait d’IBM …
    man hantise du bouche à oreille
    quoi qu’il en soit on belle perf des calculateur d’IBM; euh je veux dire Watson; je pense que sur un site de geek c’est pas anodin comme complément.

    http://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/data/20160519.OBS0857/developpee-avec-un-supercalculateur-d-ibm-cette-molecule-geante-neutralise-des-virus.html

  7. euh…. c’est n’importe quoi !!! Ce n’est pas l’ADN ou l’ARN qui pose problème mais les récepteurs sur la membrane de ces cellules. D’où l’incapacité de nos vaccins à détecter les virus. Les récepteurs sont comme des identifiants pour chaque cellules. Nos anticorps les utilisent pour les repérer, s’y accrochent et injectent à la cellule un produit pour la détruire… il suffit d’aller sur wikipedia et de rechercher sous lymphocyte T (cytotoxique).
    Et le problème c’est que ces récepteurs sont tout le temps en train de changer !! L’ADN dans le virus on s’en contrefiche du moment qu’on sait que c’est lui le méchant !!! C’est pas compliqué de tuer un virus… du moment qu’on sait où il se trouve. Et ça c’est le rôle des récepteurs sur la membrane. Ils sont en constante mutation et ça les rend invisibles face à nos défenses.
    Alors IBM, le géant de l’informatique, qui croit avoir bouleverser 30 ans de recherche avec sa découverte… C’est juste de la pub. Ils sont encore en perte de profit et veulent des investisseurs pour éviter de revendre un autre département aux chinois (cf Lenovo).
    Enfin bon quoi qu’il en soit ça fait des années que les recherches avancent sur le VIH (par exemple) et on est toujours incapable de créer un anticorps qui détecte correctement ces virus mutants.

    Je me suis peut-être mal exprimé mais pour moi c’est juste du buzzz.

    1. Si les récepteurs changent, c’est justement à cause de mutations rapides au sein de l’ADN/ARN des virus. Ce qui ne change pas ou peu, semble-t-il, c’est l’enveloppe sur laquelle se trouvent les fameux récepteurs.

Les commentaires sont fermés.

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