Pat Crowley, le producteur exécutif du film Assassin’s Creed, a déclaré qu’environ 65 % des scènes se dérouleraient dans le présent, l’Espagne du XVe siècle ne constituant pas le décor de l’intrigue principale.
Une décision surprenante qui risque de décontenancer les fans de la franchise, le traitement de la meta-histoire ayant connu des hauts et des bas dans la série de jeux. Ce choix explique l’apparence de l’Animus dans le film, comme l’explique le chef décorateur Andy Nichols :
Il s’agit d’un changement logique par rapport au jeu : on ne peut pas se contenter de filmer quelqu’un remuer sur une couchette.
Si le choix de situer la majorité de l’intrigue dans le temps présent divise, il n’est pas illogique pour autant : les passages dans le présent n’étaient pas passionnants à jouer parce qu’ils n’étaient pas de vraies séquences de jeu, mais des semi-cinématiques. Le problème de la perte de contrôle du joueur ne se pose pas en film, et on peut espérer une cohérence globale au cours de la trilogie qui est prévue, à l’inverse des jeux (en espérant que les scénaristes ne sont pas partis d’Assassin’s Creed III pour écrire le film).
Quoi qu’il en soit, on saura si cette décision était la bonne à la sortie du film, le 21 décembre prochain.
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