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Free dément tout rachat par Orange et lorgne du côté de l’opérateur britannique O2

Les rumeurs de rachat par Orange balayées d’un revers de la main, d’autres apparaissent concernant le potentiel rachat, par Free, de l’opérateur mobile britannique O2. Le…

Les rumeurs de rachat par Orange balayées d’un revers de la main, d’autres apparaissent concernant le potentiel rachat, par Free, de l’opérateur mobile britannique O2.

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Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

Acte 1. Au lendemain de l’échec de l’accord portant sur le rachat par Orange de Bouygues Télécom, l’opérateur historique aurait jeté son dévolu sur Free, avec cette idée toujours en tête d’aboutir à un marché à trois opérateurs pour consolider le secteur et mettre fin à la guerre des prix notamment.

« Et si Orange rachetait Free ? », s’interroge le JDD. « Tout le monde se parle et ces semaines-ci, le dernier scénario jamais exploré, un rachat de Free par Orange, circule dans l’esprit des opérateurs ». Pour le journal dominical, cela fait sens puisque leur destin sont plus ou moins liés. Free détient 15 % de Telecom Italia voué à passer sous le giron d’Orange (ce que l’italien dément pour le moment). Ensuite, Free pourrait entrer au capital d’Orange alors que les deux opérateurs sont déjà liés par un contrat d’itinérance qui arrive à son terme, mais que Free aimerait bien prolonger. Pour couronner le tout, « fait rare dans ce secteur », Stéphane Richard et Xavier Niel s’entendent très bien.

Si le JDD ne cite pas de source, Electron Libre est allé enquêter du côté de Free : « il n’y a rien dans ce sens » assure « une source très bien placée ».

Crédible ? Il semblerait. Outre, le montage financier extrêmement complexe nécessaire à une telle opération, Free n’a aucunement besoin de ce rachat et bénéficie d’une croissance folle dans le mobile.

Jugez plutôt : en 2015, Free a généré un chiffre d’affaires de 4,41 milliards d’euros, en hausse de 5,9 % par rapport à 2014 et un bénéfice net de 335 millions d’euros, soit une hausse de 20 %. En sus, Free a vu le nombre de ses abonnés augmenter, aussi bien dans le fixe que dans le mobile, avec 1,6 million de souscripteurs supplémentaires dans cette dernière branche.

S’il est question de rachat, c’est plutôt Free qui en serait l’acteur. Le groupe Iliad a déjà démontré son appétit, notamment lorsqu’il a failli racheter l’américain T-Mobile en 2014.

Acte 2. Selon le Sunday Times, Free lorgnerait du côté de l’opérateur mobile O2, filiale de l’opérateur ibérique Telefonica, suite au probable refus de la Commission européenne de valider la fusion entre l’opérateur O2 et 3, une jeune pousse du secteur.

Ce qui permettrait à Iliad de mettre un pied au Royaume-Uni de la meilleure manière qui soit, O2 comptant 23 millions de clients, soit deux fois plus que Free. Le groupe Iliad n’a fait aucun commentaire.

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