Les amateurs de drones n’ont pas pris à la légère les déclarations de la société chinoise DJI, qui possède plus de 70% du marché mondial des drones de loisir. En réponse à un journaliste de Bloomberg, l’un des porte-parole de DJI avait annoncé être disposé à transmettre aux autorités de son pays les données (localisation, photos, vidéos) enregistrées, voire transmises, en live par ses utilisateurs hong-kongais.
De nombreuses réactions ont fusé sur les réseaux sociaux. Les médias comme le New York Times relayant l’information et les inquiétudes des amateurs à propos du respect de leur vie privée. DJI s’est alors empressé de rectifier le tir : « Dans l’éventualité ou la société recevrait une demande formulée dans le cadre de la légalité en provenance d’une agence gouvernementale, elle transmettrait les informations demandées – exactement comme le feraient d’autres entreprises – dans le respect de notre politique de protection de la vie privée ».
La déclaration du porte-parole de DJI portait donc sur l’obligation qu’ont toutes les entreprises, en Chine comme ailleurs. De plus, il n’est pas si facile pour la société de récolter les données de ses utilisateurs : elle n’a accès aux vidéos et images que si elles sont partagées sur le réseau social SkyPixel. Et pour ce qui est des données de vol, le pilote du drone peut les communiquer à la « communauté DJI » seulement s’il le souhaite.
La polémique qui a enflé autour de cette déclaration était exagérée. Pourtant, elle a le mérite de rouvrir le débat sur la vie privée avec l’émergence des drones et la large domination d’un seul constructeur sur le marché.
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Je ne trouve pas que cette polémique soit exagéré quand on lit les premiers propos du porte parole. Après, ils ont essayés de corriger le tire mais je pense que les utilisateurs se méfieront bien plus à présent.