À partir du 25 juin, les « paiements effectués sur les plateformes de crowfunding », ne sont plus admissibles à la protection d’achat conférée par la plateforme. Une nouvelle politique qui pourrait être une conséquence au nombre important d’échec ou de fraude rencontrée sur ces plateformes de financement.
En fin d’année dernière, une étude révélait que 9% des projets soutenus sur Kickstarter ne tenaient pas toutes leurs promesses une fois financés (produit qui ne voit pas le jour ou qui ne correspond pas à celui escompté). Un chiffre ramené à 1 projet pour 1 000 chez Ulule.
Avec cette nouvelle politique, il ne sera plus possible pour un client qui utilise le service de paiement en ligne pour soutenir un projet, de récupérer sa mise en contestant les frais récupérés par Paypal. Ce qui signifie que la plateforme n’apportera pas son aide si un projet n’est pas livré ou est livré cassé ou encore si le projet était totalement frauduleux.
Paypal n’a pas souhaité expliquer cette mise à jour pour le moment.
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Ca devrait être l’inverse, ils devraient donner plus de moyens aux utilisateurs de ne pas se faire arnaquer …
Avec le crowdfunding, même quand on ne se fait pas arnaquer, on se fait arnaquer.
Ca permet de financer la R&D la ou l’industrie traditionnelle est trop frileuse, c’est à dire presque partout.
Par contre la récompense n’est pas à la hauteur de la mise, en rapport avec le risque.
Et au final le système de crowdfunding ne profite pas au fondeurs, mais au vieux financement traditionnel qui récupère le projet une fois qu’il est lancé et que la prise de risque est écartée. Avec pour eux un intéressement énorme et un risque maitrisé tandis que les financiers d’origine, les crowdfunders, ne touchent rien..
Comme avec le projet Oculus Rift, ou au final les crowdfunders n’ont fait que financer la R&D de facebook, sans le savoir, et en échange de rien.
Il faudrait qu’il y est un intéressement aux résultats, et une indemnité en cas de rachat, comme pour n’importe quel autre système de financement. Un crowdfunder devrait posséder 0,000x % de l’entreprise en rapport avec sa mise. Même avec un système simplifié.
Ainsi pour le projet Oculus, par exemple, les fondeurs auraient touchés du pognon quand Facebook a racheté l’entreprise dans laquelle ils ont investis.
Ce qui est juste normal.
Le financement participatif est une affaire de passionnés, mais ça ne veut pas dire que ça doit pour autant être une affaire de gros pigeons.
Le crowdfunding devrait être un investissement, pas un don fait à des entreprises cyniques.
L’effet pervers c’est que maintenant le financement participatif devient systématique, la ou le financement traditionnel aurait normalement fonctionné. C’est juste trop juteux.
Quitte à donner, donnez plutôt à une association caritative.
Bien vu, excellente analyse.
J’ajouterai que les banques ne jouent pas le jeu, elles ne font plus leur métier, elles ne prennent aucun risque, seulement les bénéfices quand le projet est mûr et qu’elles peuvent le racheter.
@ John John
Je suis complétement d’accord quand il s’agit de hardware ou d’objet en général. Puisque comme tu l’a très bien décrit, on investit sans avoir aucune part au projet/entreprise, WTF!
Par contre je ne suis pas aussi catégorique en ce qui concerne les software. Il y a de bon jeux, des suites de jeux qui ont pus voir le jour grâce au crownfunding. Le jeu est réalisé en fonction de la communauté qui a investi, elle a donc moins de chance de se planter et même si les jeux est mauvais cela n’est pas pire que du pré-achat (même si je suis contre le pré-achat qui tue l’industrie du jeux vidéo au même titre que les DLC…).