Est-ce l’alternative trouvée la justice pour éviter aux autorités d’exiger l’aide des entreprises high-tech lorsqu’elles sont confrontées à un téléphone qui leur résiste ? Quoi qu’il en soit, un juge de Los Angeles a délivré un mandat pour ordonner à une femme de déverrouiller son téléphone avec son empreinte digitale, rapporte le Los Angeles Times.
Comme le précise le quotidien américain, en 2014, la Cour Suprême a exigé que les forces de l’ordre obtiennent un mandat avant de chercher le téléphone d’un suspect. Dans le cas présent, Paytsar Bkhchadzhyan est la petite amie d’un membre d’un gang arménien.
Pour Susan Brenner, professeur de droit à l’université de Dayton et interrogée par le LA Times, forcer une personne à déverrouiller son téléphone avec ses empreintes digitales est une violation du 5e amendement, qui vise à protéger les citoyens contre les abus des autorités gouvernementales lors d’une procédure judiciaire. Toutefois, selon certains experts, déverrouiller son téléphone ne constitue pas un acte d’auto incrimination et n’équivaut pas à demander de fournir le code d’accès.
Cette demande du juge n’est qu’une solution à court terme : Touch ID ne peut être sollicité si le téléphone a été verrouillé plus de 48 h.
La partie est loin d’être terminée pour Apple.
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