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Google, Big Brother dans des hôpitaux londoniens

Google ne va pas améliorer son image de marque chez ceux qui trouvent le moteur de recherche un peu trop fouineur à leur goût. DeepMind, qui…

Google ne va pas améliorer son image de marque chez ceux qui trouvent le moteur de recherche un peu trop fouineur à leur goût.

DeepMind, qui a développé le programme de Go ayant battu le champion de monde de cette spécialité, s’intéresse maintenant à la santé. En l’occurrence, il s’agit de créer une application dédiée aux infections rénales. Et pour y parvenir, DeepMind a besoin d’ingurgiter un maximum de données pour nourrir son algorithme.

Google a donc signé un partenariat avec le Royal Free NHS Trust, qui s’occupe de trois hôpitaux à Londres, pour un total de 1,6 million de patients. Cet accord s’achèvera en septembre 2017, et il aura duré cinq ans. Ce partenariat permet à DeepMind de récolter les données médicales de tous les patients… y compris celles qui n’ont rien avoir avec les maladies rénales.

Google explique qu’il est indispensable d’avoir accès à l’ensemble du dossier médical, afin de croiser les informations. Autre problème plus grave, les hôpitaux en question n’auraient jamais informé leurs patients de cette relation avec un groupe extérieur. Il s’agit certes de big data, Google ne peut pas non plus partager les informations avec un tiers, mais les données recueillies ne sont anonymisées : l’entreprise peut donc connaître précisément les patients de manière très poussée.

Le Royal Free NHS Trust explique que ceux qui le souhaitent demandent à ne pas faire partie de ce test par écrit, mais comment savoir si on faisait partie du panel ?

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5 commentaires
  1. @Le Royal Free NHS Trust explique que ceux qui le souhaitent demandent à ne pas faire partie de ce test par écrit, mais comment savoir si on faisait partie du panel ?

    En demandant a l’hopital, deuh.

    @Google ne va pas améliorer son image de marque chez ceux qui trouvent le moteur de recherche un peu trop fouineur à leur goût.

    Ha bon ? aider la recherche médicales et le traitement d’infections rénales et a termes d’autres maladies, c’est tres positifs comme image..

    @Ce partenariat permet à DeepMind de récolter les données médicales de tous les patients… y compris celles qui n’ont rien avoir avec les maladies rénales.

    C’est evident pour toute personne qui y connait un peu comment le médicale fonctionne..

    1. Non, savoir que la plus grosse boite de pub au monde ait accès au données médicales d’1,5 million de personnes, c’est tout à fait normal, vous avez raison !
      Restons positif… Jusqu’ici tout va bien… Jusqu’ici tout va bien…

  2. Non. On a pas a deviner qu un partenariat de ce type existe. C est a l hôpital de prévenir les patients du traitement spécifique de leurs infos et c est aussi a l hôpital de proposer le refus. Ensuite non google ne fais pas ça pour la recherche médicale ils s en contre balance. Il veut juste avoir les deux pieds dans le health market. Et concernant les données étrangère aux reins. Ça peut être des choses extrêmement personnelles. Intimes. Bref on en revient au point un. Je suis d accord google m emmerde un peu plus chaque jour.

  3. “Le Royal Free NHS Trust explique que ceux qui le souhaitent demandent à ne pas faire partie de ce test par écrit”

    C’est une phrase ça ?

  4. Le secret médical est en passe d’exploser. Il y a toujours de supposées bonnes raison pour fouiller toujours plus dans la vie privée des individus, et on ne leur demande même pas leur avis.
    L’enfer est pavé de bonnes intentions, dit-on, Google aussi probablement !

Les commentaires sont fermés.

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