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[Frais d’itinérance] Les appels en Europe coûtent désormais moins cher

Les frais d’itinérance pratiqués au sein de l’Union européenne viennent de baisser considérablement. Une mesure qui ne fait qu’anticiper la fin annoncée du roaming prévue pour…

Les frais d’itinérance pratiqués au sein de l’Union européenne viennent de baisser considérablement. Une mesure qui ne fait qu’anticiper la fin annoncée du roaming prévue pour 2017.

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Depuis samedi, les frais d’itinérance appliqués par les différents opérateurs télécoms au sein de l’Union européenne ont chuté et son désormais plafonnés : 5 cents/minute pour un appel et 2 cents pour l’envoi d’un SMS.

Une mesure au diapason de la décision de Bruxelles d’abolir les frais d’itinérance d’ici juin 2017. Une décision prise dans le cadre de la création d’un marché unique des télécoms, dont la réglementation a été votée le 27 octobre dernier.

« Nous sommes dans la dernière ligne droite avant la fin des frais d’itinérance en 2017. Il ne s’agit pas seulement d’économies réalisées par les Européens, mais aussi d’abattre les barrières pour un marché unique numérique », a indiqué Andrus Ansip, vice-président de la commission européenne chargé du Marché numérique unique.

Les opérateurs télécoms pourraient voir leur marché s’étendre au-delà des frontières nationales. En attendant, Bruxelles leur a demandé de faire un effort sur leurs tarifs : 5 cents par minute pour un appel, 2 cents pour un SMS, 5 cents par méga-octet de données mobiles (hors TVA) contre 0,23 € précédemment pour un appel, 0,07 pour un SMS et 0,20 cents pour un méga-octet de données.

Dès le 15 juin, l’ensemble des citoyens européens paiera exactement le même montant où qu’ils se trouvent au sein de l’Union européenne.

Toutefois, les discussions perdurent avec les opérateurs concernant le prix des connexions internet et des échanges de données à l’étranger.

« Le plus difficile à négocier avec les opérateurs téléphoniques dans le cadre de la disparition du ‘roaming’ est incontestablement le coût des échanges de données, grosse source de dépenses chez le consommateur européen, explique l’eurodéputé socialiste belge Marc Tarabella, à l’origine de la première baisse tarifaire. Je conseille donc de toujours rester sur WiFi jusqu’en 2017 ».

Si l’UE permet aux opérateurs de fixer des prix encore plus bas en attendant 2017, elle entend mettre en place un « fair use » afin d’éviter les abus. En jouant trop sur les tarifs, les utilisateurs pourraient être tentés de souscrire un abonnement dans un pays qui n’est pas le leur et perturber le marché.

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1 commentaire
  1. Les opérateurs vont y perdre et ne vont certainement pas accepter de voir leurs revenus baisser.
    Il faut donc s’attendre à des augmentations, par exemple sur les forfaits.

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