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La base de données des « Panama Papers » rendue publique en mai

Les documents à l’origine du scandale des Panama Papers, mettant à jour un important système d’évasion fiscale révélé par 109 médias internationaux, dont Le Monde, vont…

Les documents à l’origine du scandale des Panama Papers, mettant à jour un important système d’évasion fiscale révélé par 109 médias internationaux, dont Le Monde, vont être rendus publics en mai et ce, dans « l’intérêt public ».

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Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) à l’origine des révélations des Panama Papers va rendre publiques les données fuitées des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, maître d’œuvre de cette vaste entreprise d’évasion fiscale.

Autant d’informations concernant plus de 200 000 sociétés offshores immatriculées dans 21 paradis fiscaux, « de Hong Kong au Nevada, aux États-Unis ». Des sociétés rattachées à près de 450 000 actionnaires, comptant aussi bien des célébrités, politiques, banques, chefs d’État ou homme d’affaires.

Dès le 9 mai, le public pourra rechercher et consulter ces documents sur le site offshorelaeks.icij.org où ont déjà été mises en ligne des données relatives aux précédentes révélations du ICIJ intitulées « Offshore leaks ».

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capture d’écran

Le ICIJ précise qu’il ne s’agit pas de « déverser » l’intégralité des 11,5 millions de fichiers issus des archives des Panama Papers, mais de sélectionner rigoureusement des informations d’entreprise : « La base de données n’inclura pas l’historique des comptes bancaires ou des transactions financières, des emails ou autres correspondances, des passeports et des numéros de téléphone. Les informations sélectionnées seront publiées dans l’intérêt public. »

Une nouvelle qui devrait calmer un tant soit peu Wikileaks, qui avait sonné la charge contre le Consortium lui reprochant, entre autres, de ne pas publier l’intégralité des documents – non expurgés, comme il est de coutume sur le site fondé par Julian Assange.
Ce qui avait donné lieu à une passe d’armes entre Wikileaks et plusieurs rédactions partenaires lors de la diffusion de 200 000 câbles diplomatiques américains, préfigurant le « Cablegate ». L’administration US avait accusé le site de mettre ainsi en danger des sources américaines et étrangères dont les informations personnelles étaient laissées telles qu’elles dans les documents.

L’ICIJ précise que les analyses sur ces documents « continuent » et que de nouveaux articles seront publiés « dans les semaines et les mois qui viennent ».

Depuis les révélations, concernant 140 personnalités parmi lesquelles 12 dirigeants mondiaux, de nombreuses enquêtes ont été ouvertes, le Premier ministre islandais et un ministre espagnol ont quant à eux démissionné.

Toujours au chapitre de l’évasion fiscale, le procès de lanceurs d’alerte du Luxleaks s’est ouvert le 26 avril dernier.

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3 commentaires
  1. pour moi, dans la société et contexte actuel, se genre d’action devrai être qualifié de trahison voir terrorisme anti nationaliste… pour le gros porc et tout son entourage = privation de tout ses droit, de son fric, déchéance de la nationalité et lapidation

  2. J’imagine qu’il n’y aura aucune boite américaine sur la liste… Sachant que c’est une ONG américaine qui à fait l’investigation, c’est étrange non ?
    En sachant que les USA sont entrain d’accroitre le secret bancaire, ça semble être une belle manœuvre pour attirer les “investisseurs ” étrangers dans les banques US. A débattre !

Les commentaires sont fermés.

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