Le concept de l’escape room : une salle fermée, une équipe bloquée à l’intérieur (4 à 5 joueurs) et 60 minutes pour en sortir. Nous avons appris le thème de l’escape room qu’une fois arrivé chez Team Break. “Magic School” : vous avez compris, c’est Harry Potter mais sans Harry Potter. Question de droits. À ce niveau, c’est en tout cas vraiment sympa : on redécouvre les décors que l’on aime. Tout est fait pour qu’on se remémore les bons moments de la saga. La locomotive de la première salle est assez impressionnante, même si sa taille empêche la présence de plus d’objets et décors, ce qui donne un effet un peu vide. Au risque de spoiler un tantinet – même si la plupart des escape room ont plusieurs salles – les “autres” décors font aussi le boulot sur cet aspect : mallettes, fioles, baguettes et autres carnets remplissent les autres espaces. Seul un dispositif qui tranche avec le reste, que nous ne décrirons pas ici, nous a sortis pour un temps de “l’ambiance”.
La vraie force de cette espace room réside surtout dans la variété des énigmes proposées. On retrouve les cadenas et les codes à chiffres, bien sûr, mais d’autres éléments viennent aussi faire avancer l’histoire comme des codes en rapport avec l’intrigue. Au menu également : de la littérature à examiner sur des carnets ou des affiches, des potions à préparer et des itinéraires à reconstituer sur un tableau. Un autre ajout intéressant et pas trop vu ailleurs : grâce à la caméra et aux micros, des énigmes peuvent être résolues en faisant des actions que le “Maître du Jeu” considère suffisantes pour débloquer lui-même la porte d’une commode ou d’autres mécanismes… De ce côté-là, on a tous été agréablement surpris.
Ce qui ressort, c’est que l’escape room est clairement orientée pour un public familial. Les concepteurs ont choisi de montrer le côté “féerique” de la saga fantastique plutôt que la part sombre de son univers. Les conseils et indices apportés par le “Maître de Jeu” sont assez fréquents et montrent une volonté de nous faire arriver au bout. Le but n’est clairement pas de nous laisser dans notre galère.
Pas mal de choses m’ont sorti de l’expérience car j’ai senti qu’elle s’adressait à un autre public. Au départ, l’escape room se veut très “jeu de rôle” (on enfile la robe de sorciers, le “Maître du Jeu” explique la quête…). Et petit à petit, certains détails cassent un peu la “magie” : le méchant qui s’appelle Pedro et ses airs de dictateur sud-américain, les rituels un peu maladroits ou tout simplement le fait de voyager des centaines de kilomètres en 3 salles. On a plus l’impression d’être dans une attraction Harry Potter que dans une chambre de laquelle on doit s’échapper. Et c’est assumé puisque le but n’est pas de s’évader mais de “sauver le monde”. En clair : plus qu’une péripétie, c’est une aventure entière que l’on traverse dans cette escape room “Magic School”.
Verdict de l’équipe du JDG : Les énigmes sont diversifiées, mais on est en manque de détails et de “densité” dans les deux premières salles essentiellement. On aurait aimé plus d’accessoires inutiles et décoratifs. Plus de foisonnement. Le format “aventure” nous a un peu sorti de l’expérience “je suis bloqué et mon seul but est de sortir”, sans pour autant nous proposer une aventure narrative digne de ce nom, qui manque ici d’un vrai pitch de départ (du maître du jeu) ou d’actions vraiment engageantes des joueurs. En bref, on est resté sur notre faim.
En partant, on a pu jeter un coup d’œil aux autres salles en développement du complexe Team Break La Défense. Jurassic Room, Space Adventure ou même Prison Break, il y en aura pour tous les goûts et l’ambition sur les décors est manifeste (ce sont même sans doute, de ce point de vue-là, les projets les plus ambitieux qu’on ait vus).
Team Break Cnit Move La Défense
Escape Room “Magic School”, 4 à 12 joueurs.
Plus d’infos sur le site officiel.
Vous pouvez trouver d’autres tests d’escape room ici, là, ou encore celui-ci.
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Ben oui, un méchant mage qui s’appelle Pedro …….. c’est pas sa faute !
le pauvre à dû en baver quand il était petit, à l’école des PMM (Petits Mages Méchants).
Comment ne pas être la risée de ses petits camarades qui portent des vrais noms “trop cool” de mages méchants tels que Voldemort, Skeletor, Zagor, Sauron, Jafar, etc,…
Du coup, le pauvre petit mage méchant à perdu toute confiance en lui-même et il à fini comme méchant mage d’une escape room ! 😀 😀 😀
blague à part, c’est justement le fait que ça à l’air moins dense et plus accessible que d’autres qui me donne l’envie d’inviter quelques potes qui ne sont pas du tout habitués à ce type de jeu !
je sens que je vais la tester avec des “néophytes” …. ça leur donnera peut-être envie de se lancer ! 😀
Bref, comme les autres salles de Team Break, c’est loin d’être ce qui se fait de mieux en escape game.