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Une batterie qui tient des centaines de milliers de cycles sans se dégrader

Les plus grandes découvertes scientifiques sont souvent le fruit du hasard ou d’un accident. Et cela se confirme une fois encore avec cette découverte accidentelle de…

Les plus grandes découvertes scientifiques sont souvent le fruit du hasard ou d’un accident. Et cela se confirme une fois encore avec cette découverte accidentelle de chercheurs de l’université de Californie à Irvine.

Les chercheurs étaient partis à la chasse à une alternative au lithium, un composant que l’on retrouve dans toutes les batteries de nos appareils mobiles. Un composant central par ses propriétés (il aide à la conduction de la charge), mais qui pose aussi des problèmes de sensibilité à la température et qui se révèle combustible.

Les nanofils font partie de ces composants qui apportent une solution aux soucis posés par le lithium, mais s’ils peuvent tenir une importante charge constante, ils présentent une tendance à la corrosion après plusieurs centaines de cycles. Les chercheurs d’Irvine ont alors décidé de placer un revêtement en bioxyde de manganèse autour des nanofils recouverts d’or, et remplacé le lithium par un gel électrolyte.

La batterie expérimentale ainsi obtenue a tenu des centaines de milliers de cycles sur une période de trois mois, sans aucune dégradation détectable si ce n’est une baisse de capacité de 5% après 200.000 charges. Une sorte de Graal, là où les batteries lithium-ion traditionnelles tiennent plusieurs milliers de cycles seulement avant de rendre grâce.

le seul hic, c’est que les chercheurs ne sont pas encore tout à fait certains de la manière dont fonctionne cette batterie nouvelle génération. Mais la découverte accidentelle est prometteuse.

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11 commentaires
  1. C’est fou le nombre de découvertes révolutionnaires autour des batteries.
    A part pour cette fois, ils nous annoncent toujours que ça va être facile et moins cher à produire.
    Et c’est fou de constater que rien ne se commercialise.

    Ces technos sont-elles aussi révolutionnaires que ce qu’ils nous disent ?

    1. Je ne pense pas que le problème soit la techno en elle même mais plutôt les industriels qui n’ont aucun intérêt a investir dans un produit qui leur ferait perdre leur profit … ils tiennent bien trop a nous revendre une batterie quand la notre est morte pour commercialiser ce genre de choses.
      Des batteries révolutionnaires ou supercapaciteurs il en sort régulièrement du MIT mais bizarrement personne ne veut investir dedans.

    2. Que les fabricants de piles ne soient pas intéressés on le comprend, ils ne veulent pas scier la branche sur laquelle ils sont assis confortablement

      MAIS : si la technologie est vraiment révolutionnaire et prometteuse alors on peut supposer qu’il y a là un marché colossal et colossalement juteux à développer.
      Du coup on se demande pourquoi des fonds d’investissements ne s’y intéressent pas. Ils auraient les moyens de recréer une nouvelle filière qui viendrait bouffer le marché actuellement en place. Ce ne serait pas la première fois qu’une technologie casserait un marché bien établi.
      Par exemple, la typographie a été remplacée par l’offset. Les imprimeurs qui n’ont pas vu venir ou pas pu changer de technologie ont mis la clé sous la porte.

      Alors pourquoi les fonds d’investissement ne bougent pas ? Pourquoi toutes ces nouvelles avancées ne débouchent elles pas ? Pourquoi nous attendons toujours ces nouvelles batteries révolutionnaires qui sont autant d’Arlésiennes ?

  2. Oui c’est ca, prometeuse comme les milliers d’autre decouvertes revolutionaires qu’on nous promette depuis belle lurette.

  3. En quoi est-ce accidentel ?? Ils ont essayé cette technique dans le but de rallonger la durée de vie de la pile et c’est le résultat obtenu… Le fait qu’ils ne l’expliquent pas encore n’en fait pas une découverte accidentelle ! Ou alors j’ai rien compris à l’article…

  4. Le problème de la batterie, c’est son reyclage.

    Mieux vaut-il une batterie qui consomme des métaux rares, impossible à recycler, mais hyper-performante (comme par exemple une durée de vie x10) ou une batterie qui dure 10x moins longtemps, mais qu’on sait parfaitement recycler?

    Je choisis celle qu’on peut recycler.

  5. Ne cherchez pas, si les nouvelles batteries révolutionnaires ont du mal à voir le jour, c’est la faute des industriels et des lobbys. Comme pour tout le reste, ceux qui gagnent beaucoup d’argent sur les technos actuels n’ont aucuns intérêts à ce que la situation change.

  6. Le problème pour les constructeurs de ce genre de batterie est je pense l’obsolescence programmé. Aujourd’hui on change de smartphone parce que on ne peux plus changer de batterie. Donc si maintenant on dit qu’on vendra moins de smartphone car ils durent plus longtemps, et combiné au frein technologique que l’on voit ces dernières années sur les performances, ben ça fait grincer des dents. On pourra me traiter d’anti-capitaliste complotiste… mais les faits sont là, on limite des durées de vie volontairement de nos produits parce que sinon, ben ça se vend moins, et j’appuie mon constat ne serait que sur des ampoules et des collants (comparé aux produits d’avant 1950 qui était plus résistant et duraient plus longtemps).

    Donc faire des smartphones long, durable et écologique (même si à nuancer sur ce dernier point), ça va à l’encontre de notre système économique de consommation.

  7. Il suffit que le “Front du Refus” se lézarde pour que la nouveauté ait droit de cité : Elon Musk ( et les “champions” de la voiture électrique ) n’attendent que ce genre de d’accumulateurs d’énergie ( stockables en “série” ou en “parallèle”) pour imposer ce véhicule sur le marché !…

  8. Déjà le bioxyde de magnésium n’existe pas, je pense que les auteurs voulaient parler du Dioxyde de magnésium. Ensuite lorsqu’on lit l’article original on se rend compte que la capacité produite par cette batterie est assez faible et que des approximations scientifiques sont faites. On parle notamment d’une efficacité coulombique de 95% ce qui voudrait dire qu’on perd 5% de capacité à chaque cycle ce qui est incompatible avec les 200000 cycles.
    Enfin le process utilisé me semble incompatible avec l’échelle industrielle. Faire des nanofils dans un labo c’est jouable mais faire des kilomètres d’électrodes faites de nanofils en or recouverts d’un film de MgO2 ce n’est pas pour demain à mon avis 😉

    Bon ça n’empêche pas que c’est de la jolie science mais pas de là à faire le buzz et à faire croire aux gens qu’ils auront ça dans leur Iphone l’année prochaine! 😉

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