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La Team YouPorn bannie de la plus ancienne ligue d’eSports mondiale

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L’ESL (Electronic Sports League) n’approuve guère les sponsors pornographiques et le fait savoir de la manière la plus forte qui soit : le bannissement de la Team…

Team YP

L’ESL (Electronic Sports League) n’approuve guère les sponsors pornographiques et le fait savoir de la manière la plus forte qui soit : le bannissement de la Team YP dont le partenaire est YouPorn. Dans l’optique de devenir de plus en plus grand public, l’ESL a décidé de faire le ménage des sponsors qui pourraient choquer la ménagère de moins de 50 ans. Récemment l’organisation à décidé de faire passer une nouvelle clause dans son règlement qui interdit tout sponsor « largement connu pour sa pornographie […] ou d’autres thèmes et produits adultes/matures ». Le bannissement de la Team YP n’est ainsi que la conséquence de cette nouvelle politique, comme le confirme un commentaire de l’ESL envoyé au site Venture Beat :

« La promotion de la pornographie n’est pas légale dans les marchés sur lesquels nous agissons, et la grande majorité des partenaires avec lesquels nous travaillons par contrat ont des règles très strictes concernant la drogue, l’alcool et la pornographie. Ces règles ne sont pas nouvelles et sont dans nos règlements depuis longtemps. Nous avons parlé au manager de la Team YP plus tôt cette année, dans cette conversation nous lui avons expliqué la situation en détail et lui avons proposé des alternatives, notamment en intégrant un groupe plus grand. En parallèle, nous avons consulté notre service juridique à ce propos. Nous informerons l’équipe et les cadres dès que nous en saurons un peu plus. »

De son côté, l’équipe est évidemment déçue de cette décision, mettant en avant la séparation claire qu’il y a entre la marque YouPorn et l’équipe Team YP qu’ils définissent comme parfaitement SFW (Safe For Work, sans contenu sexuellement explicite). L’équipe essaye de négocier avec l’ESL pour changer complètement leur identité visuelle et essayer de faire passer la pilule autrement. Malheureusement, l’ESL reste droite dans ses bottes et argue que le partenariat en lui-même est un problème.

Il faut dire qu’avec un marché de l’eSports dont on prédit une croissance allant jusqu’à 463 millions de dollars en 2016, il est compréhensible de voir les grands acteurs du milieu s’assagir sur ces questions.

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