Ce sont des chercheurs du Battelle Memorial Institute qui lui ont proposé d’être le sujet de test pour ce système appelé NeuroLife. Ian Burkhart s’est montré très enthousiaste. Cela fait maintenant deux ans que les tests se poursuivent et il fait d’énormes progrès.
Le système fontionne grâce à un implant : Une puce est introduite dans le cortex moteur de Ian. Elle transmet via un câble (qui lui sort de la tête, oui) les signaux électriques de plus de 100 neurones moteur transmis par le cerveau. Ce qui suffit pour réaliser des mouvements basiques. Un ordinateur interprète les signaux et les exécute ensuite en envoyant à son tour un signal vers un bracelet muni d’électrodes qui contracte les bons muscles.
Et ça marche : à force de travail et d’essais, Ian Burkhart arrive à attraper, verser, touiller… Des actions qui nécessitent l’usage global de la main ou à l’inverse la précision de certains doigts uniquement.
Le système a quelques limites. Comme les signaux du cerveau ne sont pas exactement constants pour un mouvement donné, chaque séance, Ian et l’ordinateur doivent réapprendre à travailler “ensemble”. Mais avec l’expérience, cela ne prend maintenant plus que quelques minutes, ce qui montre une vraie avancée au niveau des deux parties. L’équipement est très volumineux. Le système ne peut malheureusement pas encore sortir de la salle de tests afin d’aider Ian au quotidien.
Mais les chercheurs souhaitent bien diminuer la taille de NeuroLife afin qu’il soit utilisable en dehors du laboratoire. Le système marcherait sans-fil et des implants au niveau des doigts et des mains remplaceraient le bracelet. Ils espèrent bientôt étendre les tests avec d’autres patients.
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Bravo !
Magnifique, rien de plus à dire.
Superbe avancer technologique. ça me rappel votre article qu’il y a eu il y a pas très longtemps, sur un singe dans un char qui avance via le cerveau le char.
Voila a quoi sert les expériences sur le singe, a pouvoir redonner la motricité au personne comme Ian.